Je marche dans les couloirs vides des Laboratoires. La peur monte en moi. Comment est-ce que je peux avoir peur ? Je n'ai pas à avoir peur ! Je ne suis pas un Etudié, pas un cobaye. Monsieur Black ne me fera rien de mal ! Bon, c'est vrai que je ne l'ai jamais rencontré, je ne peux donc pas savoir... Mais lui doit savoir que je suis très aimé des surveillants et des gérants surtout, du Centre. Il ne me fera donc pas de mal.
J'essaie de me convaincre, en vain. J'essaie aussi de rester dans les endroits lumineux des couloirs du sous-sol, l'ombre me fait peur en cet instant...
J'arrive devant une porte avec une pancarte sur laquelle est écrit :

BUREAU ET LABORATOIRE DE MONSIEUR LEANDRE BLACK

Je frappe à la porte, et j'attends. J'attends deux minutes, je frappe à nouveau, j'attends encore cinq minutes. Je frappe encore et j'entends un vacarme à l'intérieur. Enfin la porte s'ouvre sur un homme assez grand, des lunettes carrés sur le nez et... les cheveux roses. Il est habillé d'une blouse, sur laquelle j'ai l'impression de voir du... du sang.
Je prends une grande inspiration pour me calmer et je dis :

- Monsieur Black ? Vous m'avez convoqué à votre bureau.

J'étais ravis. Cette chère mademoiselle Diana Luyen avait enfin fait une faute. Oh, rien de bien méchant puisque le pauvre garçon qui avait été la victime de son éblouissant pouvoir n'était pas mort mais assez pour que je trouve une bonne raison de la faire venir ici, dans mon laboratoire. Je repoussais une mèche rose de mon visage, regardant plus attentivement l'échantillon de sang d'un enfant-loup, cherchant à savoir si il pouvait -génétiquement, les professeurs fairaient le reste- prendre l'apparence d'un loup plus d'une heure. Nous nous préparons pour une guerre et une arme qui ne marche même pas à long terme, est inutile.

Le dossier de la jeune femme était sur mon bureau. Une vieille photo d'elle enfant y figurer et une autre plus actuelle. Des informations plus ou moins inutiles étaient inscritent sur une dizaine de page. Vous vous demandez sans doute, pourquoi je m'intéresse autant à cette espionne improvisée ? Son don. Elle était une voleuse de pouvoir. La raison pour laquel je l'a convoquait par ailleurs. Elle avait manqué de peu la mort d'un élève par son don prodigieux. J'avais longuement réfléchi sur son cas. Je me demandais si elle ne pouvait pas transferer le pouvoir qu'elle aurait emprunter d'une personne vers une autre. J'avais fais plusieurs shémas simples pour illustrer mes idées mais ils semblaient trop compliqué pour mes "adorables" confrères. J'avais donc du expliquer tout ceci par une unique phrase : elle vole une pomme à quelqu'un et la donne de son propre chef à une autre personne. J'étais certain qu'elle pouvait y arriver sans expériences compliquées qui risquaient plus de la traumatisé qu'autre chose. Mais ça, ce n'était qu'un détail. Seul la réussite comptait. A cent pour cent. Parfait en somme.

Je n'entendis pas le premier coup puisque plongé dans mes pensées. Ni le second. La troisième fois me surprit tellement que je fis tomber dans un geste trop vif mon microscope d'un coût inabordable pour mon salaire mensuel -que je rattrapais donc avant qu'il ne touche le sol- et mon échantillon sur ma blouse qui se colora d'un bon rouge. Je poussa une série de grognement, reposa la machine si précieuse et alla ouvrir à mon invitée. Elle était un peu plus jolie que sur les photographies de son dossier. Une machoire assez carrée et des yeux gris orages qui auraient pu lui donner un physique froid et distant mais sa chevelure blonde changeaient la donne. Elle était à peine plus jeune que mois. Je ne me laissais pas attendrir par le regard un peu fuyant qu'elle me lançait. Elle avait peur ? Intéressant. Je la fixais de mon regard aussi ambré et froid que de l'or.

- Je n'ai aucune perte de mémoire mademoiselle Diana, je sais très bien ceci. Entrez-donc. Nous avons à parler. Commençais-je d'une voix volontairement froide.

Je lui fis signe d'entrer alors qu'un petit sourire se formait sur mon visage. J'alla m'assoir derrière mon bureau, face au dossier toujours ouvert. Je tournais quelques pages avaient de trouver celle qui parlait de son pouvoir. Je souris et attrapa en professionnel un stylo d'une main et de l'autre un mouchoir pour nettoyer tout ce sang. Je détestais n'être pas parfaitement présentable. Je relevais les yeux. Elle n'était toujours pas assise.

- Asseyez-vous donc, je ne vais pas vous mangez. (je me tais un instant) Vous savez pourquoi vous êtes-là, n'est-ce pas ? Votre professeur était très inquiet vous savez. Mettre en danger un enfant avec un don pareil est une assez mauvaise idée si vous ne voulez pas vous faire remarquer. Expliquez-moi donc plus en détail cette affaire.

- Je n'ai aucune perte de mémoire mademoiselle Diana, je sais très bien ceci. Entrez-donc. Nous avons à parler, répond-il avec une froideur qui me glace le sang...

Il me fait signe d'entrer ; je le suis, et referme la porte derrière moi. Je m'approche doucement et constate qu'il y a mon dossier sur son bureau... Qu'est-ce que ça signe ? Je ne suis pas une Etudié !
Je soupire pour essayer de me calmer ; je n'ai rien à craindre.
Il me dit de m'asseoir, et de raconter ce qui s'est passé. Doucement, je prends place en face de lui, j'inspire un bon coup, regarde le bureau et dit :

- J'étais en train de m'entrainer à voler les dons dans la Salle d'Entrainement, quand...(J'hésite. Est-ce que je dois lui raconter ce qui s'est passé avec Avril ?)... J'ai attrapé une fille et je me suis exercé, comme je devais le faire. Mais ensuite, elle m'a dit qu'elle n'était ni un cobaye ni une élève punie, j'ai saisi un autre enfant. Et j'ai commencé à lui voler son don, le garçon se... se tordait de douleur, et moi je ne faisais rien. Enfin, je ne faisais pas voler d'objets, je ne lisais pas dans les pensées... Ensuite, j'ai compris. Le pouvoir du garçon était de voler les forces vitales. C'est pour ça que lui et son Eeluts étaient en train de... de... d'agoniser, je finis en regardant le sol et en soufflant. Je l'ai relâché, et la fille m'a engueulé. Elle disait qu'il avait été à deux doigts de mourir, mais j'avais bien vu que non, que je m'étais arrêté à temps. Ensuite, la fille a attaché le professeur la tête vers le sol, et à fait voler tous les objets de la salle partout, en disant qu'il devait être puni pour ce qu'il me faisait faire, pour ce qu'il nous faisait faire. Quand elle a arrêté, j'ai décroché le professeur, qui est vite venu chercher du renfort... et vous.

Je garde les yeux rivés au sol. Il se passe un temps pendant lequel je me demande ce que fais Monsieur Black, mais je n'ose pas relevé les yeux. J'ai trop peur. Peur de le voir avec une seringue en train de dire :
<< Reste calme Diana, je ne te ferais pas de mal, tout ira bien. >>
Et pof, de me piquer, sans que je sache ce qu'il m'a fait.
Mais comment est-ce que je peux douter du Centre ?
Partagée entre la colère contre moi-même, contre ce que je pense et la peur, je sors de mes pensées et relève les yeux vers la pièce. On dirait qu'il y a deux salles : la première m'a tout l'air d'un bureau, avec une table, de quoi travailler, des armoires ; la deuxième a tout l'air d'un laboratoire. Je peux voir derrière une porte entrouverte des murs blancs, et un bout de table blanc. Y a-t-il des cobayes ?
Je secoue la tête, c'est juste ce qu'il faut pour me calmer ! Puis, je me décide à regarder M.Black en face.

Je notais scrupuleusement chacune de ses paroles tout en lui jetant quelque coup d'oeil parfois pour connaître ses sentiments sur cette mésaventure mais la jeune femme se contentait de baiser le regard comme si elle craignait de me regarder. J'eus un petit rictus. Je faisais si peur que ça ou c'était ma réputation ? J'optais pour la réputaion de tous les scientifiques du centre en général. Si je vous disais que certains enfants ne sortaient jamais de notre laboratoire ? En un seul morceau du moins. Ils sont trop jeune pour supporter toutes ces expériences et puis... J'ai pris par habitude de ne pas garder les boulets. Les plus résistants repartaient -un peu traumatisé, certe mais pas de quoi en faire tout un plat- et souvent, on ne me les renvoyait plus. On me confiait souvent des échantillons ou alors des élèves un peu plus âgé. C'est plus sécurisé.

Je ne suis pas étonner d'avoir finis avec les cheveux rose bonbon avec tous ses enfants dont je m'occupais à mes débuts au centre mais même si je hais cette couleur, je suis content que la fillette responsable de mon malheur capilaire n'est pas eu un pouvoir un peu plus... mortel. Si j'étais tomber sur ce jeune garçon, voleur de force vital, sans doute que l'on aurait du m'acheter un cercueil.

Je pousse un profond soupire avant de reposer mon stylo sur le dossier. Je me fichais bien de cette fille inconnue pour ma part. Je lui en était même reconnaisante. Elle avait permis que la propriétaire du don que je visais se retrouve ici devant moi. Pourtant, je savais que je pourrais utiliser cette information un peu plus tard. Il suffisait d'être patient. Malheureusement, je ne l'étais pas. Diana finit par lever les yeux vers moi après avoir dérivé un peu partout comme un animal prit au piège. Je me levais doucement, la dominant de ma grande taille et lui jetant un regard froid.

- Mademoiselle Diana, nous sommes entre adulte. Vous savez très bien que même si cet enfant n'est pas mort, l'état dans lequel vous l'avez plonger et grave. Quand à cette jeune fille, nous l'a retrouverons. Agrasser un professeur n'est pas tolerer ici.

Je souris doucement. Libre à elle d'imaginer le sort de sa jeune amie. Un cobaye, elle finira surement ainsi. Elle véhiculais des informations qui pourraient bien mener les enfants à une révolte. Il vaudrait mieux faire taire cette gamine avant que la rumeur ne circule même si je n'étais pas très inquiet. Après tout, nous étions des adultes ici. Ils avaient confiances en nous. Mais mes supérieurs hierachiques ne partageaient pas mon avis sur la question. Je les comprennais. On n'était jamais trop prudent.

- Mais vous êtes intelligente. Nous pouvons très bien trouver un arangement et ainsi vous évitez des scéances d'entrainement pénibles pour vous apprendre à mieux utiliser votre pouvoir.

J'ai mis dans un état grave le garçon. Quant à la fille, Monsieur Black m'assure qu'on la retrouvera.
Elle est peut-être en train de fuir en ce moment même ou elle a été attrapée... J'imagine que je ne saurais pas ce qui lui arrivera ; ils vont faire taire les bruits, passer des rumeurs pour que personne ne s'aperçoive qu'elle a disparu...

Je commence enfin à prendre confiance. Monsieur Black est surement en train de me duper ; c'est ce que je fais moi-même presque tous les jours ! C'est comme un grand lion qui se retrouve dans un zoo... Le grand lion savait amadouer les gens, mais quelqu'un l'a mis en confiance pour le tromper à son tour et l'enfermer dans... un laboratoire suspect.

- Mais vous êtes intelligente. Nous pouvons très bien trouver un arrangement et ainsi vous évitez des séances d'entrainement pénibles pour vous apprendre à mieux utiliser votre pouvoir.

Je ne comprends pas. Pourquoi me parle-t-il de cela ? Je ne savais pas que le garçon avait ce pouvoir, ça n'était pas de ma faute ! Et pourquoi est-ce qu'il appuie autant sur le "pénibles" ?
Et puis, je sais utiliser mon pouvoir, ... n'est-ce pas ? Enfin, je veux dire, ça fait près de 17 ans que je m'entraine sans relâche à prendre et utiliser les dons en même temps !
Je me stoppe net ; il a parlé d'un... d'un arrangement ? Quel genre d'arrangement ? Je perds toute confiance et retombe dans la peur. Je regarde Monsieur Black, je suis sûr qu'il a compris ce que signifiait ma réaction.
J'inspire discrètement. Si je montre ma peur, je perds toute ma grandeur.

- Quel genre d'arrangement ? dis-je avec une voix assurée.

Je connaissais les pouvoir de cette chère Diana. Je m'étais renseigner sur elle et sur son merveilleux don depuis plusieurs mois. Six, ou peut-être un peu plus. J'avais questionner ses professeurs, les surveillants et tous ceux suspeptible de me renseigner sur ces capacités. J'avais bien sûr visualiser certain de ses entrainements et... j'avoue avoir été surpris par la détermination et l'assiduité dont elle faisait preuve pour dévelloper ses pouvoirs. Mais elle pouvait faire plus, beaucoup plus.
Voilà pourquoi j'étais bien décidé à lui filer un coup de main. Je ne le faisais pas pour elle bien sûr mais pour moi. Qui n'a jamais rêver de pouvoir faire ce qu'il lui plaisait ? Cracher du feu, transformer une chose en une autre, créer à partir de rien, lire dans les pensées et encore tant de pouvoir que je n'imaginais même pas. Tout cela pouvait être à ma portée si je faisais les choses corectement. Qu'est-ce que je fairais une fois tous ses dons en moi ? J'y avais réfléchi brievement. Pourquoi pas simplement être heureux ? Vivre comme bon me semble, libre et puissant. Très puissant.

Je redressais mes lunettes et fit le tour du bureau pour me retrouver plus proche d'elle. Je lui souris doucement, plus amicalement. Elle avait peur et ce sentiment de domination me remplissaient de joie. J'y était presque. Plus que quelques manoeuvre et j'aurais réussi. Elle apprendrais à utiliser son pouvoir d'une autre manière. Elle le transfererait d'elle en moi, comme un simple courant élèctrique entre deux pôles. Cela ne devait pas être très difficile, elle prendrait mon poignet comme elle le fait pour un vol mais me l'offrirait à la place. C'était un plan parfait, non ? J'en était ravis.

Elle me demanda donc de quel genre d'arrangement je parlais. Je voyais bien, même si elle essayait de se montrer sûr d'elle, qu'elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Je ne lui en laisserais pas la possibilité. Je me pencha légèrement vers elle, parlant d'une voix calme.

- Rien de bien compliqué, rassurez-vous. Vous acceptez de venir ici une fois par semaine, pour des cours particuliers et je vous reprendez votre vie comme avant. Comme si cet incident ne c'était jamais produit.

Je lui tandis ma main et rajouta :

- Je ne vous offre pas un avenir de cobaye mais... d'associée plutôt. Cela vous convient-il ?

- Rien de bien compliqué, rassurez-vous. Vous acceptez de venir ici une fois par semaine, pour des cours particuliers et vous reprendrez votre vie comme avant. Comme si cet incident ne c'était jamais produit. Je ne vous offre pas un avenir de cobaye mais... d'associée plutôt. Cela vous convient-il ? me dit-il en tendant la main.

M'associer à Monsieur Black ? Des images défilent en moi ; des test, des exercices, par centaines, puis des résultats, faisant de moi et de lui des êtres sur-puissants. Je ne cherche pas à détruire le Centre, non parce que j'aime le Centre, mais à être plus puissant que lui et ces habitants... Je pourrais tromper tout le monde pour parvenir à mes fins. Quel plan diabolique ! Mais un Scientifique et une élève qui vole les pouvoirs, n'est-ce pas un duo d'enfer ? Nous serions... les nouveaux directeurs du Centre...
Soudain, je vois autre chose en Monsieur Black qu'un Scientifique sans cœur qui cherche à me faire peur.
Je me relève de ma chaise et lui serre la main, un grand sourire au lèvres :

- C'est avec joie que j'accepte Monsieur Black. Je serais prête à tout pour "surmonter" mes... petits camarades. Et j'imagine que c'est pareil pour vous, n'est-ce pas ?

Spoiler:

Elle ne réfléchit qu'a peine une minute. Je souris d'avantage, dévoilant une rangée de dents blanches. Elle me serra la main, affirmant qu'elle serrait prête à tous. J'avais réussi en beauté. Un duo d'enfer ? Oui, c'était le bon terme. Un scientifique et une élève, cela aurait pu paraître étrange mais elle et moi avions les même idées, les mêmes capacités. Nous trompions les gens et nous cherchions à nous élevez au dessus d'eux. "Surmonter" comme elle disait.

Mes yeux ambrés la détaillèrent. Elle était déterminé, comme lors des entrainements. J'étais très satisfait. J'avais trouvé une propriétaire parfaite pour ce don parfait que je convoitais. Elle serait une très bonne associée mais je devais tout de même rester prudent. Elle n'était pas l'espionne du centre pour rien. Elle était peut-être élève mais elle n'était pas une gamine naïve que je pouvais manipuler comme je l'entend. J'allais devoir faire attention. Et puis, le directeur ne devait pas être au courant. Il était contre ce genre d'expérience lui ausssi. J'avais réussi, certes, mais seulement la première partie de mon plan. Il fallait maintenant que les prochains tests avec Diana soit concluant.

- C'est exacte mademoiselle, je suis prêt à tous. Et je suis certain que notre... colaboration serra enrichissante. Autant pour moi que pour vous.

Surtout pour moi bien évidemment. Je m'imaginais déjà prendre les rênes du centre. Être riche, puissant, mettre un terme à la guerre grâce aux enfants-soldats... Mes rêves de puissance et de grandeur allaient pouvoir s'accomplir. Je lacha sa main.

- Vous pouvez m'appeller Léandre. Après tout, nous allons nous voir très souvent.

Spoiler:

- C'est exacte mademoiselle, je suis prêt à tout. Et je suis certain que notre... collaboration sera enrichissante. Autant pour moi que pour vous. Vous pouvez m'appeler Léandre. Après tout, nous allons nous voir très souvent.

Je hoche la tête. Ce Scientifique m’intéresse beaucoup, dans le sens qu'avec lui, je pourrais faire un tas de choses... intéressantes. Mais mieux vaut-il que je garde mes distances ; c'est bien connu : les gens proposant pareil marché ont toujours quelque chose derrière qui pourrait surprendre l'autre...

- Ne sois pas inquiet, on peut se tutoyer ? Je n'en parlerais à personne. Absolument personne. Quand commençons-nous ?

<< Diana, tu es sûr de ce que tu fais ? Et si le directeur ou quelqu'un comme ça l'apprenait ? Tu serais... >>, me dit Gerbay par la pensée.

<< Ne t'en fais pas Gerbay. Personne ne le saura. Tu ne comprends peut-être pas ce qui est en jeu en ce moment. >>

Pendant tout le temps de mon entretien avec Léandre Black, Gerbay s'était métamorphoser en guépard. Il adore se transforme en cet animal, et ayant senti un "danger" (je ne vois plus trop lequel maintenant), il voulait me protéger sous cette forme. Certes, Gerbay est courageux sous sa vraie forme, mais qu'aurait pu faire un Tamia contre un humain ?

Cette Diana serrait vraiment une bonne collaboratrice. Je le sentais. Elle me demandais déjà quand nous commencerions. Je n'avais même pas encore parler de quoi parleraient nos cours particuliers. Je souriais poliment, gardant mes distances malgré qu'elle désirait que nous nous tutoyons. Nous étions associé, rien d'autre. Elle n'était qu'élève, elle n'était en rien mon égal. Elle n'était pas mon amie. Avais-je d'ailleurs un seul ami ? Je hochais les épaules. Pas vraiment. Même durant mon adolescence, je n'avais eu que des partenaires. Ceux qui partageaient mes idées d'avenir, ceux qui partageait mon lit... Rien d'autre. J'étais peut-être un peu seul finalement. Avec les pouvoirs que je possèderai bientôt, je m’achèterai l'amitié, l'amour et l'admiration de tous. Est-ce que cela me suffirai ?

- Je ne suis pas inquiet. Ce secret est un intérêt commun, n'est-ce pas ? Vous... Toi et moi savons qu'avec mon intelligence et ton don, nous pourrions faire de grande chose.

Quand commencer ? Pas aujourd'hui. Je devais faire un rapport sur notre conversation sans rien sous-entendre sur notre promesse de partenariat. Un secret entre un scientifique et une élève. La seconde partie de mon plan consistait à mettre en place des rendez-vous secret avec Diana sans que personne ne le sache. J'en étais capable.

- On commencera... samedi prochain, avec votre Tamia bien sûr. Vers quatre heures de l'après-midi.

Je le regardai avec un petit sourire moqueur. Même sous cette forme plus féroce, je savais qu'il ne me ferait rien. Je reporta mon regard fauve vers Diana.

- Le jour et l'heure te convient ?

Il n'est pas inquiet que j'en parle à quelqu'un ou non. Etrange. En même temps, il a raison c'est "un intérêt commun". Je n'ai donc aucune raison d'en parler sauf si je veux que le plan tombe à l'eau, ce qui n'est assurément pas le cas.

- On commencera... samedi prochain, avec votre Tamia bien sûr. Vers quatre heures de l'après-midi. Le jour et l'heure te convient ?

Je regarde ma montre : 19h30. Notre entretien à duré près d'une heure ? J'ai encore une demi-heure pour aller manger ; Gerbay lui aussi à faim.

- Ça me convient.

Je caresse la tête de Gerbay, il continue à se méfier.

<< Il m'a regardé trop bizarrement Diana ! Il est pas net ce monsieur ! >>

<< Relax, au pire tu restes sur tes gardes et moi... je fais ce qui est prévu. Tu verras, quand on aura réussi tu seras content que ta maîtresse ait continué jusqu'au bout. >>

Il me grogne dessus mais je me dirige vers la porte en l'ignorant :

- Alors à samedi prochain.

[RP terminer]