L'erreur est humaine, persévéré serait diabolique.

Attendre. Tel est la seule chose que l'on peut faire en pleine queue pour aller manger. Mon ventre gargouillais déjà alors que j'étais là depuis seulement cinq petites minutes, qui m'eurent sembler durer une éternité. Je crois bien que la chose qui me dégoûtais le plus, c'était de voir les professeurs et le personnel divers passé sur le côté, tendant juste la main pour accéder au plats. J’eus penser plusieurs fois tenter de faire la même chose, en vain, ou me disputais.
Nous, petits élèves et grands, devait attendre pendant une heure en crevant la dalle pour enfin arriver au moment de choisir une table. Ceci était bien naturellement une chose, très difficile.


Bon, c'est pas que rêve depuis au moins deux minutes, mais c'est que je ne me suis pas avancée et tout le monde crie derrière moi. J'attrape vite fais un plat de nouilles, et avance presque en courant vers les desserts.
Je prend alors une mousse au chocolat et me retrouve confrontée au choix de la table. Coup de bol, une table vide m'attend bien sagement.


Une fois assise, je regarde tout en mangeant mes nouilles, de divers professeurs. Je vois alors passer un gars -me semble t'il- au cheveux d'une drôle de couleur. Nan mais je rêve ou quoi ? Ces cheveux sont roses ! Je me retins d'exploser de rire, les larmes à l’œil. L'individu en question se retourne. Oh purée, j'espère qu'il ne m'a pas vu !

Silence, Gonna Kill You !

Jeudi, nous étions jeudi. Si cette remarque semblait futile pour un autre esprit, pour moi elle était essentiel. Pas parce que ce jour précis j'avais rendez-vous avec les autres scientifiques du Centre pour des heures de débat sur tel ou telle cas. Non... mais parce qu'il restait deux jours avant mon nouveau rendez-vous avec Diana. Nos rendez-vous secrets étaient la seule chose qui me motivaient ces temps-ci. Le test sur les cobayes me semblaient même secondaire. Sans doute que j'étais pressé de m'essayer pour la première à un échange de pouvoir. Oui, c'était sans doute ça. Non, cela ne pouvait qu'être ça !

Je piocha dans la nourriture de la cantine, dépassant les élèves qui s'éloignaient légèrement comme pour éviter de me toucher. Eux, ils étaient intelligents. Parfait. Un léger rictus sur les lèvres, je marchais entre les élèves. J'avais retirer ma tenue de scientifique pour un pantalon de soie sombre, proche du corps, et une chemise belge. Une légère veste sur les épaules, une sucette à la bouche... Je me savais beau, et j'en jouais.

Spoiler:

Je sentais les regards sur moi. Discret ou non, je savais que je faisais de l'effet sur l'assistance. Homme ou femme, j'étais leur Appollon, leur... Un rire ettoufé m'arracha de ma rêverie. Mon regard dévia sur une fillette. Elle devait à peine avoir une dizaine d'année. Elle avait les yeux brillants, le rouge aux joues et elle me fixait de ce petit regard de fouine. Un sourire franchement sadique se forma sur mon visage. Elle se moquait de moi, la garce ! L'acte le plus stupide de sa journée. D'un pas décidé, je m'approcha de sa table. Je me plaça à ses côtés avec autorité, sans jamais lâcher mon sourire.

- Un problème, jeune fille ? Fis-je avec un amusement pervert.

Love and free hugs. Or not.

Le monsieur aux cheveux roses s'avança alors vers moi avec autorité, et s'appuya sur la table, avec un petit sourire au coin des lèvres. Hum... je me demande quel est son pouvoir... Et si il lisait dans les pensées, j'étais bien dans la crotte ! Pffouii, don't panic. Je fut surprise qu'il m'adressa la parole.

- Un problème, jeune fille ? Fit t'il avec un sourire presque pervert.

- Non, mais...

Je repris mon souffle quelques secondes, craignant qu'il ne s'énerve, pourtant... Ma question n'avait rien de méchante... Enfin, en tout cas, mes intentions ne l'étaient pas.

-Est ce que... je peut... vous posez une question ? Réussi-je à baragouiner.

La fillette semblait complètement perdue lorsqu'elle me vit s'approcher. Elle aurait du s'attendre à ce que je réponde de son insolence. Qui était l'adulte qui était l'enfant ici ? Je me demandais si je devais discuter lors de l'entretien des scientifiques de la mise en place de châtiments corporels. Le directeur n'approuvait pas mes écarts de conduite envers les mômes. Un des élèves, qui m'avait manquer de respect au delà du possible, avait finis le nez brisé. Si j'étais l'un des plus jeune scientifique du Centre, mes capacités intellectuels étaient trop importantes pour que l'on me vire mais je devais faire attention. Le directeur n'était pas non plus stupide et la paix dans le Centre était la seule chose qu'il comptait pour lui, hormis les résultats sur les cobayes. Si il savait que je comptais faire beaucoup plus que quelques gifles sur des gosses, si il savait ce que je prévoyais avec Diana... Nos rendez-vous secret pour réalisé mon plan de conquête...

Je secoua légèrement la tête, plongeant mon regard ambré dans ceux de la gamine. Elle disait ne pas avoir de problème. Je me doutais bien qu'elle me sortirait une réponse pareille. Elle se moquait de moi, la garce, et elle voulait me persuader qu'il n'y avait aucun problème ? Je fus surpris qu'elle fasse désormais preuve de respect. Au lieu de se contenter d'affirmer qu'il n'y avait aucun soucis, et donc que je pouvais repartir, elle souhaitait me poser une question. Je me pencha légèrement vers elle, une visage soudain plus tendre. J'étais maître de l'illusion, et cela n'était en rien un pouvoir.

- Oui, quelle question ? Fis-je pour l'encourager.

Le monsieur aux cheveux roses se pencha alors vers moi, un visage plus tendre, qui me donnais des frissons.

- Oui, quelle question ?

Hum... A vrai dire je n'avais pas qu'une seule question, et celles ci n'étais pas vraiment très agréables pour lui. Bon, je m'étais lancée, alors aucun moyen de m'échapper de cette situation. J'hésitais entre tellement de question : Pourquoi vos cheveux sont rose ? Pourquoi vous me faîte un peu peur ? C'est quoi votre pouvoir ? Est ce que.... Et malheureusement, la seule chose que je réussi a sortir de but en blanc, sous l'effet de la pression, ce fut la question la pire au monde.

- Est ce que vous aimez les filles, les garçons ou les deux ?

Purée, mais quelle abrutie je faisais... Le pire, c'est que je ne savais même pas pourquoi je me posais la question ! D'habitude, quand je vois un "monsieur" je me dis qu'il aime les "madames" et vis-versa. Mais non, là, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé cela... Çela ne m'est pourtant jamais arrivé auparavant ! Tant de questions se bouleversais dans ma tête, et cela ne faisait qu'empirer en attendant la réponse, dont j'avais cruellement peur.

J'attrapai ma fourchette et piquai un morceau de viande que je portai à ma bouche. Salé, c'était atrocement salé. Je grimaçai doucement et repossai l'ustensile de cuisine en métal sur la table. Il était stupide de croire que les adultes du Centre vivaient comme dans un hôtel trois étoiles. Nous subissions aussi les inconvénients et les règles d'une bâtisse construire dans le secret, au milieu de nul part. Nous ne pouvions pas faire venir la nourriture comme pour les Cantines scolaire normals. Le Centre n'avait pas d'ardresse puisqu'elle n'existait pas aux yeux de monde. De plus, pour que la paix règne sur Intensive Trining, les professeurs, scientifiques et autres adultes devaient suivre quelques règles. Il ne faudrait tout de même pas qu'il y est une "révolution parmis les élèves" pour citer le directeur. Si il savait ce que je comptais faire avec Diana...

Je reporta mon attention sur ma malheureuse victime. La gosse semblait très mal à l'aise de ma proximité, de mes regards et de mes mots. J'avais envie de jouer, de la faire paniquer et craindre ma personne. Ainsi, plus jamais je n'aurais à la suprendre à rire de moi. Elle voulait me poser une question. J'étais bien curieux. Elle allait peut-être me demander si j'allais la punir ? Je me trompais lourdement. Je ne pus m'empêcher de rire. Longuement, presque comme un hystérique. Je finis par me calmer et me pencha d'avantage pour que seule elle puisse m'entendre. Je susurais presque.

- Oh, quelle charmante question. Très bien, je vais te répondre. J'adore aussi bien les petites filles et les petits garçons.

Bon, ce n'était vrai qu'en partie. J'étais, certes, bisexuel mais je n'avais aucune tendance pédophile. Ca, elle l'ignorait. Je me redressa doucement, le sourire toujours au lèvres, attendant de voir sa réaction. Je m'attendais presque à l'entendre hurler au viol.

Une série de juron franchir mes lèvres à en faire pâlir un chanteur de hard rock. Elle était sérieuse ?! Cette imbécile de fillette me défiait et ce petit sourire de garce... Je me levai brusquement et l'attrapai par le col de son haut. J'avais promis au directeur de ne plus faire du mal aux élèves en public mais il ne m'en voudra pas pour une petite claque, si ? Je me calmais brusquement. Si, il m'en voudrait beaucoup. Il ne devait y avoir aucune panique chez les élèves aussi casses-pied qu'ils pouvaient être. Ma main glissa sur son épaule dans un mouvement incitant au calme et je lui offris un sourire neutre. J'étais partagé entre mon envie de la foutre dans mon sac et de la balancer dans une cage pour cobaye et celui de jouer encore un peu avec elle. J'avais sentit sa peur mais elle avait vite fais place par ce hurlement ayant pour but de me faire chier. Il fallait que je reprenne le contrôle, et vite.

- Vous les gamins vous êtes vraiment tous les mêmes. (Léger silence puis je pris une voix lasse: ) Lorsqu'un vrai pédophile vous offre des bonbons et vous vous jettez dans ces bras sans réfléchir et quand un adulte tente le mensonge pour vous faire peur -surtout quand vous êtes insolent-, vous le croyez ?

Les gens au alentour nous avez regardé comme si nous étions des éspèces de fouteur de mauvaise ambiance. Il n'avait pas pris au sérieux la fillette, comme je m'y attendais. Qui aurait cru une môme d'une dizaine d'année à la place d'un adulte à l'intelligence confirmé comme moi ?

- Moi aussi j'aimerais poser une question, si tu n'en as pas d'autre bien sûr. Quel est ton nom et ton pouvoir ? Je suis curieux.

Je mangea mon dessert.