"Tu as peur
De ton cœur qui s'anime
Car tu ne sais comment avouer
Cet amour difficile"

[Buffy - Reposer en paix]


L'eau chaude se mit à couler et je pénètrai dans ma douche. Je soupirai d'aise en sentant mes muscles se détendre sous la pression brûlante. Nous étions dimanche me murmurait mon esprit et j'avais toute une journée de libre. Que faire ? Je n'avais aucune envie d'aller au centre ville. J'avais tout ce dont j'avais besoin. Vêtements, passe-temps, outils de travail... Sortir ? A quoi bon puisque je serais seul. Seul parmis les imperfections de ce monde. J'en frisonnai presque. Je n'étais bien qu'au Centre. Je pouvais exercer mes envies d'expérience qu'ici. Je ne pouvais que torturer, persécuter, châtier ici et bien sûr il n'y avait qu'elle ici. Je secouais doucement la tête et commença à masser mes cheveux rosâtre avec le savon à l'odeur de framboise sauvage.

A quoi je pensais ? Je m'étais promis de ne jamais m'enticher de quelqu'un et me voilà surpris à penser à cette femme. Elle n'était qu'une voleuse ! Un outil ! Rien d'autre. Il fallait absolument que je pense à autre chose.

[...]

Je vennais à peine de sortir de la douche lorsque l'on sonnait a ma porte. Qui cela peut-il bien être ? Ce cher Jack n'avait jamais confirmer mon invitation de revenir chez moi. Avait-il peur des conséquences ? Une relation secrète, interdite qui durait depuis plusieurs moi et qui pouvait nous porter préjudice à moi autant qu'à lui. Toutefois, c'était si tentant de continuer. Si je devais être vulgaire, je dirais que Jack était un bon coup. Plus poliment, qu'il était une expérience à ne pas manquer.

J'aimais les expériences. Avec ce Jack, elle était toute aussi sexuelle que scientifique. Un sex boy capable de provoquer l'amour, le désir... Il n'avait même pas à nous toucher. Juste à être là. Je m'amusais à essayer de résister à ses avances ou au contraire à me perdre sans hésitation. C'était un pouvoir fascinant et... excitant. J'enfilai une serviette autour de ma taille, encore humide de ma douche et me dirigea vers la porte. Je ne voyait pas grand chose sans mes lunettes -qui était encore dans la salle de bain- mais je reconnus aussitôt la forme de ses traits. Ce cher Jack avait une expression si séduisante, quoi qu'un peu "je-m'en-foutisme". Je lui souris doucement.

- Tu tombes à pique Jack, je pensais justement à toi. Fis-je en murmurant sensuellement.

Ce qui était faux, seule Diana comtait en ce moment, à mon grand malheur. Jack était venu à moi, j'en étais pleinement satisfait. J'allais pouvoir pensé à autre chose.

- Entre donc et fait comme chez toi, le temps que j'enfile quelque chose.

La porte s'ouvrit sur l'homme que j'attendais.
Mr Black malgré ses cheveux roses était plutôt sexy.
Une serviette humide entourait sa taille et des gouttes d'eau parsemaient son torse pale.

Il était évident qu'il sortait de sa douche d'ailleurs, il ne portait pas de lunettes comme à son habitude, je ne sais pas si sa vision est fort atteinte, mais en tout cas il ne devais pas voir grand chose.

- Tu tombes à pique Jack, je pensais justement à toi.

Je haussai un sourcil, l'air interrogateur.
Je ne savais pas vraiment si je devais prendre peur ou me sentir flatté
mais j'étais sur que si il disait vrais, c'était un peu inquiétant.


- Entre donc et fait comme chez toi, le temps que j'enfile quelque chose.
Ses lunettes je suppose, parce que je n'était pas venu ici pour tricoter.

J'entrai , fermai la porte et l'attendit le temps qu'il aille s'habiller, ou du moins, mette ses lunettes. (/bam/)

J'observai l’intérieur de la maison et un frisson me parcourut l'échine.

Cette relation avec Léandre Black avait beau être excitante a cause du danger qu'elle représentait, mais elle aurait fichu des frisson a n'importe qui s'en serait douté.
Je ne sais pas si Black était la le jour de mon arrivée.
J'étais dans un piteux état ce jour la, mutilé de partout, et d'ailleurs, mes bras mon dos et mon torse en gardaient toujours les marques.

Pendant un ans Les scientifiques m'avaient soigné, enfermé dans leur laboratoire, il avaient faits moults examens et expériences sur moi.

Quand je suis apparu pour la première fois à Intensive Training, les scienti étaient aussi excités qu'un chat devant qui on secouait une pelote de laine.

Ça me fichait un peut la pétoche de savoir que si ça se peut, Black m'avait déjà ouvert le bide pour y faire je ne sais trop quoi.
On ne sait jamais.
De plus, j'avais beau avoir passé 1 ans dans ce trou à rat, bhen je n'en gardait presque aucun souvenir, juste des reste de flash back flous.
En gros ils s'étaient assurés que je ne puisse pas me rappeler qui m'avait torturé ou appliqué une substance louche, histoire que j'aille pas le retrouver pour lui casser sa gueule de petit scientifique à la con.
Chouette précaution, parce que sinon il en resterait plus grand chose de ces gens là.

Je m'assis dans un fauteuil à ma portée et regardait autour de moi pour voir si y avais pas une info intéressante à me mettre sous la dent.
Pas que je veuille trahir la confiance que Black me prêtait en me laissant seul dans son salon, mais si il avait eu l'occasion de m'ouvrir en deux pour savoir de quoi j'étais fait, je suis presque sur qu'il l'aurait saisie.
On était fiftyfifty.

Puis Guilia était totalement azimutée du cerveau, si elle apprenait d'une manière ou l'autre que j'étais venu ici et que je n'avais aucune info à lui caler, elle m'arracherait la tête...

Avec les dents.

Non je ne voyait rien qui puisse attirer mon attention, juste un dossier sur une table à quelques mètres de moi, mais maintenant, Black devait surement avoir fini, je n'allais pas prendre le risque de me faire griller, ce serait plutôt mal joué.
Alors je laissai mes phéromones envahir atmosphère autour de moi, j'étais naturellement entouré de cette substance chimique qui faisait que les gens avaient envie de me sauter dessus et de m'arracher mes vêtements.
Mais a présent j'avais appris a le contrôler, je pouvais, a mon gré, augmenter ou réduire la quantité de phéromones qui m'entourait.

Mes cheveux roses, je les maudissais. Plus exactement, je maudissais la gosse qui en était l'origine. Je me souvenais pourtant que vaguement de la scène. Serais-je traumatisé ? Un rictus se forma sur mes lèvres. C'était la petite fille qui doit l'être actuellement. Vous avez bien lu, je l'ai bien tué. Je ne l'a trouve plus d'ailleurs. Je soupçonne mes compères de me la cacher, de peur que je ne lui fasse du mal, ce qui ne serrais que justice ! Moi qui avait été si fier de ma chevelure brune. La fillette avait ce merveilleux pouvoirs de changer toutes les couleurs du monde. Un arbre pouvait brusquement devenir ocre, le sol d'un rouge sanguin.. et mes cheveux roses. Évidemment, à la base le but était de savoir si elle pouvait changer le corps humains, transformer l'homme en une sorte de caméléon, mais elle était trop jeune pour savoir faire ça. Elle se contentait de tache, de rayure, de teinture. C'est ce dernier que je haïrais sans doute le plus. J'avais tout tenté pour combattre le mal rose mais rien n'y fais, mes cheveux ne retrouvaient en rien leur couleur d'origine. La coloration brune ne semblait pas tenir. Elle ne s'accrochait pas et j'ai honte de vous raconter que face à mon miroir, les larme me venaient aux yeux. J'ai finis par accepté ceci. Temporairement. Je retrouverais cette fillette, je le jure!

Retour au présent. Mon jeune amant était dans ma maison. J'étais nu. Je m'attendais à ce qu'il dévoile son pouvoir pour me forcer à me jeter sur lui sans autre forme de procès pour lui aracher ses vêtements avec les dents... mais pas du tout. Il se contentait de regarder autour de lui, d'un air mi curieux, mi ennuyé. Je frémis de frustration, voulant tester une nouvelle fois son incroyable don. Peut-être plus tard. En tout cas, je ne craignais rien en le laissant dans mon salon. Il pourrait même fouiller si cela lui chanter ! Être scientifique n'était qu'un simple job pour moi, je ne laissais ici que quelques carnets et le dossier de ma belle Diana mais rien de bien important. Tout était au Centre et pour mes plans de conquête c'était dans ma tête. Enfin, pas tous. Mais je n'étais pas assez stupide pour laisser des indices aux yeux de mes ennemis ou d'un gosse de 19 ans. Où j'avais mis le dossier de ma blonde, déjà ?

Je retournais donc rapidement dans ma chambre, enfilant un boxer noir en lycra. J'aimais trop être déshabiller pour me contenter de ma paire de lunette, darling. Des lunettes que je glissai sur mon nez, me rendant une vision plus nette. Et alors je prenais ma chemise, je le sentis. Je sentis son merveilleux pouvoir rentrer en action, enfin. Je ne serais décrire comment il s'y prenait réellement, ce qui était certain c'était que chaque parcelle de mon corps me suppliaient d'aller le voir, de me blottir contre lui, de me frotter à sa peau... Peau que j'avais pris soin de piquer, ausculter et tout le reste, mais ça il devait l'ignorer sinon il ne serait pas venu dans la maison du loup. Je n'étais pas présent le jour où il était arrivé mais il y avait eu beaucoup d'autre jours. La question que je me posais à présent était simple mais non moins œdipienne : Résister ou succomber ? Oh, un peu des deux peut-être. Tant pis, il ne dégrafera pas ma braguette avec les dents !

C'est ainsi que je retournais auprès de mon amant, en sous vêtement et chemise ouverte tombant sur mes cuisses. Il était sur le fauteuil, me fixant de ses yeux tirant entre le bleu et le vert. Je marchais en roulement légèrement des hanches et plaçait mes bras sur chaque accoudoirs, entourant de mes bras trop fin le corps du Sex boy mais sans trop m'approcher. Je jouais un jeu dangereux. Son pouvoir pouvait très bien me rendre complètement fou si il le voulait.

- Oh lovely, tu aurais pu attendre sagement que je revienne. Tu es impatient, dis je avec un certain amusement. Cependant, ça n'aurait pas été aussi drôle, c'est ça ?

Je glissais un doigt taquin sur son visage, caressant ses joues jusqu'à en effleurer les lèvres. J'avais comme un murmure répétitif dans ma tête qui me demandait de le toucher encore et encore. Ma conscience me disait plutôt d'attendre, de patienter, que le jeu en vaudrait la chandelle.

- Ton pouvoir est toujours aussi intéressant mais tu n'es pas venu pour entendre ça, n'est-ce pas ? Parle, ordonnais-je subitement. Dis moi ce que tu veux. Je résisterais, ou pas.

J'étais comme un chat face à une nouvelle proie qui craignait de tuer la bestiole avant la fin de la récréation. Tout comme lui, j'avais hate mais j'étais aussi inquiet de découvrir les limites du jeu. J'avais beau coucher avec lui depuis un certain temps, il y avait toujours des frontières à ne pas dépasser aux risques de se perde. Son pouvoir était tout aussi dangereux qu'intéressant, je le savais très bien.

Et j'adorais ça.

Quand je le vis revenir, je me sentis soudain en position de supériorité.

Ça m'amusait de voir qu'avec si peu de volonté, je pouvais l'attirer à moi, c'était ça qui était intéressant avec lui, voir jusqu’où pouvait aller la mascarade.

Le danger, essayer de voir ce que je pouvais lui faire faire sans qu'il ne proteste.
Enfin, pas tout de suite, en général, les "proies" que j'attire ne sont pas en état de se plaindre et je pense que cela ne le dérangerait pas de courir tout nus dans le centre, de se mutiler, ou mieux, pour mon pur et bon plaisir.

Pas que j'aie des tendances sadiques, sinon, je suppose que le centre aurait rencontré plus de problèmes me concernant.

Après tout, que pouvaient-ils contre moi? Ce que j'en faisait , de ces gens....

Si j'avais crié "Votez Holdsave", ils m'auraient élu directeur du centre.

J'étais puissant, oui, mais jamais il ne m'était passé par la tête de me servir de ce pouvoir pour autre chose que pour le sexe.
J'étais surement stupide, désintéressé, ou peut-être trop blessé.
Mais ça m'était égal, je n'avais ni l'envie ni la volonté de devenir autre chose que ce que j'étais: quelqu’un qui aime défier les règles en restant à l'abri.

Lâche, surement, vaniteux et frimeur, oh que oui, et de droit, s'il vous plait!

Mais voila qui me plaisait avec Black, pouvoir titiller sur l'un des poil du centre, et voir comment il réagirait.
Puis ce n'était qu'en sa présence que mon esprit devenait fourbe et tordu, et que j'entre voyais une puissance réelle dans mon pouvoir.
Que je m'amusais à me mettre des limites, la petite voix dans ma tête hurlant "Vais-je le faire, Ne-vais-je pas le faire?" J'en suis capable?
Ces petites séances perverses m'attiraient étrangement vers une partie de moi que je ne connaissait pas, devant une sorte de frontière, et si je faisait le pas, peut être que tout changerait.

D'un coup, mon regard se fit différent, plus froid et dangereux, je posai ma tête contre le dossier, et coinçai son index, passant par là, entre mes dents, le tirant vers moi.

Me phéromones s'enroulèrent autour de son corp comme 'un filet, et, desserrant ma prise sur son doigt, je lui dit doucement.

-Effectivement, cela serait nettement moins drôle, docteur. Mais, voyons docteur, je ne comprend pas? Insinuez vous que dans cette pièce, je puisse vouloir autre chose que ,vous? Ce n'est pas très poli, je pense que si c'est ainsi, je ferai mieux de m'en aller,au moins, vous pourriez avoir la décence de vous excuser, alors, peut être pourrai-je reconsidérer la question...

Le phéromones de plus en plus nombreuses s'enroulaient autour de nous, nous poussant chacun à continuer ce petit jeux qui vu de l’extérieur aurait paru irréel.

J'adorai ce jeu que nous avions mis en place. Ce jeu du chat et de la souris. Je me donnais totalement, sans la moindre résistance lorsqu'il utilisait son don. Je m'amusais ensuite à ne plus me laisser faire, essayant tant bien que mal de jouer les insensibles face à ses hormones. C'était dangereux, mais horriblement plaisant. Après tout, il pouvait me transformer en esclave par un simple clignement des yeux. Quel pouvoir fascinant. Il ne savait décidément pas l'utiliser le bougre. Si moi je l'avais eu, je sais ce que j'aurais fais de ça. Je serais devenu un dieu. Hn, cela me donnait une idée.. Si mon plan fonctionnait avec Diana, je pourrais m'approprier les pouvoirs du sex boy. Je m'enflamme sans doute, je ne savais toujours pas si la blonde était vraiment capable de ça au final. Bigre, même alors que j'étais en contact plus que rapproché avec Jack, je pensais à elle. Cette femme me rendra fou.

Je m'amusais à bouger les hanches sur ses cuisses, frôlant par deux fois sa virilité. Il m'ignorais et cela ne me plaisait pas. Soudain, il eut un regard dur, me regardant comme un moins que rien, un inférieur. L'effet des hormones me rendit quelques peu chagriné mais je forçais mon esprit à se souvenir que cela n'était qu'une illusion. Alors que mon doigt glissait sur sa face, il l'attrapa de ses dents. Je fus quelque peu surpris mais non moins excité par la situation. Il se prêtait au jeu assez rapidement. Je n'aurais pas à jouer trop longtemps sur la mise en bouche. Le lion était sorti de sa cage. Il me força à s'approcher et je me laissais faire. Je sentis mon cœur battre soudain plus fort et mes joues rosirent. Ce fut un peu plus difficile pour moi de rester neutre mais rien d'impossible. Je pouvais dire que j'étais habitué depuis le temps. Mon cerveau me hurla de m'excuser lorsque l'adolescent me le demanda, je me contenta d'un sourire et d'un baiser sur sa joue. Ma bouche se glissa sur son oreille et je pris une voix faussement chagrinée.

-M'excuser ? Tu te joues de moi. Tu te moques de ce que je peux ressentir. Tout ce que tu veux c'est que j'écarte les cuisses comme une de tes gourgandines. Tu n'es peut-être qu'un pervers, non ? Ose dire le contraire Ja-ck~

J'avais prononcé son nom d'une manière chantante. Je me redressai, un air amusée sur la figure.

- Se serrait donc plutôt à toi de t'excuser, affirmais-je.

Je me penchais alors vers lui, tout près de ses lèvres sans pour autant l'embrasser. Mes yeux hésitèrent entre regarder ses iris ou ses lèvres. C'était assez grisant cette sensation que créait en moi Jack. C'était comme si il était une plante, une très belle plante certes -mais carnivore- et que j'étais le seul insecte du coin. La tentation était forte.

- As-tu une idée de comment te faire pardonner, mon cher élève ?

Je me reculais brutalement, séparant mon corps du sien, coupant ainsi le charme et l'érotisme de la situation. Je combattais les hormones, encore. J'avais l'impression de dominé la situation à faire ainsi. Je contournais le fauteuil, me retrouvant ainsi derrière lui. Je me penchais alors et viens déposer un rapide baiser sur ses lèvres. Plus de Centre, plus de Diana, plus de plans de conquêtes, plus RIEN DU TOUT. Je n'avais pas de congés ici, pas de vacances non plus. Sinon, quel intérêt de cacher de tels bâtiments si les employés partaient sans arrêt ? Alors, je remplaçais ceci par des jeux avec mes quelques favoris. Jack en faisait sans nul doute partie. Je me demandais si il s'en doutait. Oh, quelle importance ?

- Ja-ck ~