Je pénétrai le bureau de la directrice l'air sombre.
Ma mauvaise humeur n'avait rien a voir avec le fait que dehors, le temps était maussade, et ce depuis une semaine, ni que depuis que je sortais avec Johansson, je m'étais fait harceler par une dizaines de filles a qui j'avais du dire "NON!", non, j'étais terriblement en colère parce qu'on m'envoyait en mission pour le compte du centre, et que comme toujours, cette mission serait dangereuse, avec pleins de coup de feux, de compagnons mort ou que sais-je encore.
J'avais été convoqué ce matin au petit déjeuné, dans le réfectoire, alors qu'un de mes camarade de dortoir m'expliquait comment distiller des truc pour en faire de l'alcool.
Je me rendais donc, un quart d'heure en retard, dans ce bureau lugubre et froid ou ma vielle pimbêche de directrice m'attendait, les traits tirés.
-Jack, dit elle, tu es en retard.
Ce n'était pas un reproche, juste une constatation, en fait, elle était habituée a ce genre de comportement de ma part, a vrais dire, j'arrivais en retard presque a tout les coup pour leur faire chier.
La dirlo était agée de la cinquantaine, les rides prononcées, les cheveux teints en brun serrés dans son habituel chignon de vielle coincée du c*l et les yeux aussi perçants que ceux d'un serpent. elle avait du être belle a une époque, mais a présent, un aurait dit un vieux bout de parchemin abîmé.

-Comme vous le savez, Jack, je vous envoie en mission dans les Caraïbes, vous devez rattraper des...bandits qui ont volé des documents appartenant a notre institut. Voila le dossier contenant vos fausses identités et tout les papiers indispensables a votre petit "voyage". nous allons devoir changer quelques détails physiques comme un bronzage plus prononcé ou une teinture de cheveux, vous verrez cela avec Julio une fois en route vers l’aéroport.

Julio était l'homme qui m'accompagnait en mission, et réglait mes notes de bar quand j'avais une cuite pendant ces longs coupes gorges commandités par l'académie.
-Attendez, vous avez dit "vos", je n'y vais pas seul?
-Pas cette fois Jack
Elle m'indiqua le fauteuil du fond et lorsque je me tournai je me rendis compte que mon pire cauchemard se réalisait.

-Silverwake, Johansson Silverwake vous accompagnera, cela ne vous pose pas d'inconvénients, n’es-ce pas?

Johansson tourna sur son fauteuil. Elle portait une combinaison noire, moulante, un flingue à la taille.
Ses longs cheveux noirs étaient attachés et arrivaient jusqu'à ses fesses. Ses yeux perçants fixaient Jack, puis elle esquissa un sourire, un sourire en coin.

- Surpris ?!

À vrai dire, elle même avait été surprise en attendant Jack pénétrer dans le bureau. Elle savait qu'elle était accompagnée, mais ignorait encore de qui elle le serait. Elle avait décidé de faire comme si elle était au courant, pour cacher sa stupéfaction, et puis surtout, pour donner l'impression de maîtriser cette situation, qui lui paraissait très étrangère.

- Bin alors, on y va pas ?

Jack la regardait toujours, fixé, sans bouger. Elle se leva et s'approcha de lui.
La directrice écourta les retrouvailles en les poussant vers la sortie, Julio compris. "Dehors, dehors, allez-y, je souhaite que cette affaire soit réglée au plus vite !".

- Toujours aussi chieuse, celle-là ! sussura t'elle.

Johansson sourit tendrement à Jack, puis saisit ses documents qu'elle mit dans une poche de sa combinaison.
Blanche comme elle était, l'opération "bronzage" risquait du durer longtemps. Elle qui détestait les UV !

Alors qu'on nous poussait dehors, je vis le sourire de Josh, mais je ne lui rendis pas. Elle semblait être au courant, alors pourquoi ne m'avait-elle pas prévenu?
Cette mission était dangereuse, je ne voulais pas qu'elle risque sa vie, elle aussi, alors que la mienne était déjà en danger, ça me mettait sur les nerf, alors, je regardai droit devant moi, sans dire un mot.
Julio nous fit entrer dans un des laboratoires et nous présenta a deux femmes scienti, pro dans l'art du grimmage, elles commencèrent par nous couper les cheveux, et elle teignit les miens en brun.Une fois quand se fut terminé, Julio nous jeta un coup d'oeil.

-Pas mal mais, pas assez bronzé, venez.
Il nous conduisit dans une pièce éclairée par uv contenant deux transats l'un a cotés de l'autre.
J'allais m'installer sur le mien, toujours silencieux,une drôle de tension régnait, et julio s'en rendit compte.

-je vous laisse ici pour un moment...profitez en.
Puis il nous enferma.