Aujourd'hui était une merveilleuse journé, allez savoir pourquoi. En réalité, je devais me aller au cinéma avec Damien, oui je sais, pour une fois que je l'appellais par son prénom. J'étais tout excitée de cette soirée. Je mettais préparé toute la journée, tout m'avait regardé bizarrement aujourd'hui, comme si j'étais différente que d'habitude mais bon, si je m'en référais à eux, je n'était pas sortit de l'auberge. Bon, il était 17h30, l'heure de me préparer. Oui, je sais aussi que le rendez-vous n'est que dans une heure et demi mais je mets beaucoup de temps à me préparer. Je fis quelques pas dans ma chambre (j'ai la chance dans avoir une seul, heureusement.) quand Leone se manifesta.

*Ah la la, les filles...*

*Quoi les filles ?! nan mais oh, je veux donner bonne impression, j'ai le droit, non ?*

*Oui oui mais de toute façon... Je n'aime pas trop ce garçon.*

*Ah bon ? Pourquoi ?*

*C'est un véritable coureur de jupons, on ne peut pas lui faire confiance.*

*Mais c'est que tu es jalous ma parole !*

Je m'accroupis et pris Leone dans mes bras en le rassurant le mieux que possible.

Pour ce soir, j'avais envie d'être normale, si il ne m'aimait pas comme j'étais d'habitude et bien tant pis pour lui, il irait voir ailleurs. J'enfilla vite un jean un peu vieillot, mis mon débardeur et une chemise à carreau ouverte juste au dessus. Allez, direction la ville puis le cinéma. Je proposa à Leone de venir mais celui-ci, tellement mauvais décida de rester. Je pris alors tout ce que j'avais besoin, mon portable, mes écouteurs et les clés de ma chambre (pas besoin dans sac pour ça.). Je traînais un peu dans la ville, perdue avant d'arriver enfin à 19h05 devant le ciné'. Il était déjà là, à m'attendre devant.

Les publicités se terminèrent juste après puis vint le film. Vu que j'avais déjà vu le film plusieurs fois, je savais prévoir chaque scène qui suivait. Le seul moment que je detestais vraiment était celle quand on voit le monstre qui mets les yeux dans ses mains pour pouvoir voir mais sinon, c'était un film assez original. La fin du film arrivée, nous nous levâmes et sortirent de la salle.

Il n'attendit même pas ma réponse qu'il m'entraîna en dehors du cinéma me tenant... par la main. Je rougis un peu mais il ne m'avais à mon avis pas vu avec tout ce monde et puis, c'était peut être mieux qu'il me tienne car je suis sur que j'aurais réussi à me perdre entre toutes ces personnes. Quand tout le monde fut presque partit ou du moins qu'il n'y ai plus beaucoup de personnes, je lâcha sa main.

Je me doutais bien qu'avec celui là, la soirée ne se serait pas terminée aussi vite.

Il faisait un peu frais dehors mais d'un côté, nous étions en hiver donc c'était normal qu'il fasse un peu froid. Bon, je n'allais pas le cacher, j'avais un peu froid. J'avais eu la bonne idée de prendre une tout petite veste, super ! Je la fermais le plus possble puis l'attendit. Damien m'emmena avec lui près d'un petit restaurant sans un mot. Bizarre, lui qui parlait tout le temps, il était peut-être devenu tout d'un coup un petit garçon timide, non je ne crois pas en fait. Nous étions devant ce restaurant qui avait d'ailleurs l'ai très chic. Ca faisait un peu cliché, vous ne trouvez pas ? Un film à l'eau de rose ou je ne sais quoi. En tout cas, j'aimais ça.

Je pus lire sur la pancarte du restaurant: "Au delice de Toscane", aaaah, j'adorais l'Italie, ça me faisait pensé aux vacances, à la plage, au soleil, etc... Cela me rappellait aussi un petit voyage en Italie que j'avais fait avec ma classe de latin au collège, nous avions traversé toute la Toscane, c'était super. Après quelques secondes, Damien me sortit de mes pensées et me fit entrée. Ce petit restaurant était vraiment très mignon enfin, la décoration était vraiment jolie. Simple mais ressemblant bien à l'Italie (ce qui était un peu normal pour un restaurant italien.). Nous nous étions assis à une très jolie table. Damien avait commandé un plat de lasagne pendant que moi je regardais encore la carte des menus.

Quelle ambiance... De nous deux, personne n'osait parler quandil rompit le silence.

On me servit peu de temps après avoir passé commande. La seul phrase débile qui me vnt à l'esprit était:

Juste après mon "engagement" à la conversation totalement raté, nous commençames à manger. Quelque chose m'interpella aussi vite. Damien est quelqu'un de plutôt bavard si je puis dire qui malgré son côté attentionné, reste quand même un inveteré séducteur même si jusque là ça n'a pas vraiment marché... Bah quoi ? C'est vrai, j'ai accepté de venir au ciné avec lui juste parce qu'il m'a vu "exposer mes émotions". Oui bon ça va, j'ai pleurer ! Et alors ? C'est pas pour une fois... Bon, revenons à ce que j'allais dire parce que là, on s'éloigne podigieusement du sujet. Pour y revenir, il ne parlais pas, il faisait même une tête bizarre. C'était moi ? A priori non, car il regarda son portable je crois. Cela devait être quelque chose d'important ou de grave pour qu'il fasse une tête pareille. J'allais justement lui demander ce qui n'allait pas quand il reposa son portable (probablement après avoir répondu à la personne.) et me devança.

Ahah, la question à laquelle je n'avais pas répondu la dernière fois. Il ne l'avait pas fait exprès à priori, quel maladroit. Enfin si il l'avait vraiment fait intentionnellement... Non, pas possible il était trop gentil pour ça. Arrêtez, j'expose les faits, c'est tout ! Un exemple, à la cantine la dernière il a essayé, d'ailleurs réussi à me calmer et je peux vous dire c'est déjà pas donner à nous le monde de me voir dans cet état alors si en plus il a réussi, chapeau ! Mais ce qui restait quand même étrange, je le connaissais à peine, j'avais déjà plus d'affinité (pas beaucoup.) avec d'autre que j'avais déjà rencontré depuis longtemps et c'était pourtant lui qui connaissait "ma faiblesse". Mais cette fois-ci, pas question de laisser cette faiblesse m'atteindre.

La question débile: "moi ?", si Leone avait été là, il m'aurait fait la remarque. On aime bien se taquiner, surtout lui d'ailleurs. Mais malgré certains haut et bas, je l'aime vraiment beaucoup. J'espère d'ailleurs que c'est réciproque...

Dix ans ?! Il était ici depuis dix longues années ! Je pense que moi même je ne tiendrais pas dix ans sauf si... Ah d'accord, il ne regrettait pas son ancienne vie, tout devenait plus clair à présent. Amoins qu'il s'y soit habitué mais même en dix ans, rien ne pourrait refermer complètement une telle cicatrisse enfin pour moi ce serait le cas, même plus de dix ans, impossible. Mais c'était pour mon cas, mais pour lui ? Ne regrettait-il rien ou s'était-il simplement fait une raison ?

Maintenant il me demandait si je me plaisais ici. Mm... Pas vraiment voir pas du tout pour être honnête, je deteste cet endroit. Rien d'anormal je trouve ça compréhesible. Comment vous réagieriez si un jour on vous enlèveriez à vos proches sans vous demandez votre avis et que vous vous retrouviez dans un centre avec des cinglés et des scientifiques psychopathes pouvant vous piquer à tout moment. Bon, j'exagère un peu car il y a des personnes vraiment sympathiques ici comme Damien qui est là devant moi et qui attend ma réponse, la pauvre, si je prends trop de temps, il va me prendre pour une folle. Mais un détail venait de me frapper, depuis que je réflechissais, son eelut ne faisait que de tourner autour de lui comme si quelque chose de grave était en train de se passait. Je le vis encore sur son téléphone. Bon...

Quelques secondes plus tard, il me fit un sourire que je lui rendis. Etrange, (je viens de m'en rappeller, normal que je le dise maintenant. Et comme dirait Leone, je n'ai vraiment pas de mémoire mais ça dépend, croyez moi !)il n'avait pas essayé une minute de me draguer... Ses élants de séducteur (qui d'ailleurs ne marchaient pas vraiment sur moi... Bon d'accord, presque pas.) l'avaient il abandonné ?

Je fis une petite pause.

Bon, pas le temps d'attendre qu'il me réponde, cette question me brûlait les lèvres depuis tout à l'heure. Non, pas ce que vous pensez non plus alors laissez tomber et laissez moi lui poser une question, merci !...

Alors c'était la première option, il ne regrettait pas du tout son ancienne vie, celle hors du centre. Il était même venu de son plein grès ! Que lui avait fait sa famille pour qu'il vienne ici. Je voulais en savoir plus mais comme pour moi cela devait être difficile d'aborder le sujet avec lui même si l'histoire n'était pas vraiment pareille. Eh puis tant pis, qui tente rien n'a rien.
Sauf qu'il me coupa comme moi tout à l'heure pour répondre à ma dernière question.

Une amie... Son amie avait disparu. C'était pour ça qu'il avait passé du temps à écrire des messages. D'après lui, elle ferait souvent des blagues dans ce genre mais était-il vraiment sur que c'était une blague pourrie cette fois-ci ?
Je fis une autre pause puis reprit.

Je me levai prête à partir. Irait-il à la recherche de son amie ou resterait-il ici ?

Il se leva lui aussi à son tour et commença à me fixer. Cela en était presque destabilisant. Je n'y arrivais pas. La seule chose que je fis... Je détourna le regard. C'était la première et dernière fois que je baissais les yeux devant quelqu'un, même lui. C'était étrange qu'il puisse me déstabilser à ce point. Personne n'avait réussi jusque là...

Cette fois-ci par contre, il n'essayait pas de me retenir. Cela voulait dire qu'il allait la chercher ? Pour être sur de sa réponse, il fallait attendre qu'il dise quelque chose.


Je le savais. Il ne laisserait jamais tomber une amie. Même dans un moment comme celui-ci, il restait galant.

Encore une fois, je n'eus pas vraiment voir pas du tout le temps de répondre qu'il m'entraîna dehors. La douce chaleur (malgré le petit vent bien sur) avait disparu et ue fine pluie commançait à tomber. Il me prit par la main encore... Et m'emmena sous un olivier. Maintenant que l'on était sortit du restaurant (où j'avais d'ailleurs très bien mangé pour le peu, en plus ce n'était pas très cher. Ouf pour mon porte-monnaie !) on ne pouvait plus y entrer alors cet olivier non loin de là (qui devait faire partit du décors je pense.) allait nou servir d'abris.

Un magnifique petit blanc commença à s'installer quand je rompis (encore une fois.) le silence.

Je m'approcha de lui et l'embrassa... sur la joue.

Je m'éloignais de plus en plus puis lui fit un signe d'aurevoir.

[RP FINI]