| Sujet: Rochelle && Pouic Mer 7 Mar - 3:13 | |
| VOUS
Prénom : Clémentine
Age : 14 ans
Vos Hobbys: J'en ai tellement... Lire, écrire, cuisiner, le théatre, faire des photos, le volley
Origine: France
VOTRE PERSONNAGE
Nom : Monellis
*Prénom : Rochelle,Jeanne
Surnom : A vous de trouver.
*Sexe : Fille
*Age du perso : 24 ans
*Groupe et Rang : Professeur de Français
*Rang : - Code:
-
<i><font color=Teal>Being happy doesn't mean that everything is perfect <font></i> *Pouvoir : Fait ressortir de l'oubli les pires moments de la vie des gens pour les détabiliser
*Eeluts : Un petit poussin nommé Pouic *Pouvoir de L'Eeluts: Change de couleur en fonction de son humeur.
*Race de L'Eeluts: Poussin
*Histoire : Je me rappelle, tellement bien… C’est comme si c’était hier.
Mère était allongée dans son lit, le bras posée contre mon épaule. Père, agenouillé en face tenant sa main molle et froide. Il pleurait, il pleurait. Il pleurait tellement. Moi j’étais forte, moi j’étais ferme. Déjà ma carapace était là, déjà mon système de défense c’était mis en route. La fin était proche. Le front dégoulinant, mère pencha sa tête sur le côté, me regarda, ferma les yeux et… Et là, je compris que c’était vraiment finit. Je venais de comprendre, de voir, de ressentir. Sa poitrine ne se soulevait plus, son corps refroidira bientôt, et ses yeux ne se soulèveront plus. Les gouttes de sueurs s’en allaient déjà, comme si un corps sans vie n’étant pas intéressant pour elle. Je me dégageai de son bras sans vie, et me releva, le regard dur et ferme, fixant Père, qui pleurait, effondré. Il était lâche. C’était qu’un lâche… Je lui dis d’une voix calme, sans pitié, presque ordinaire : « Bon, on fait quoi maintenant ? »
* Rochelle est née le 8 Novembre, à Paris. Elle vécue une enfance heureuse entre son père et sa mère. Ils s’aimaient tous les trois, ils s’aimaient tellement. Lui, c’était le pilier, l’homme fort et rude, mais affectueux. Elle, c’était la gentillesse, l’affection, la douceur, la coquette, la petite touche de couleur de la vie. C’était sa mère, c’était tout pour elle. Quand Rochelle eut 8 ans et demi, Agathe tomba malade. Quelques années plus tard, c’était finit de la fraiche et aimable Madame Monellis. A dix ans, Rochelle devint orpheline de mère. Et elle lui en voulut. Et lui en voulant d’être partie si jeune, si belle, après tant d’années de lutte, de tristesse, de désespoir, de rage. Depuis ce jour fatidique, elle ne regarda plus jamais les choses de la même façon. Ignorant son père, son deuil et tout le reste, elle mit en place une sorte de carapace censée la protégée de ce drame. Froide avec les gens de sa famille, elle les ignorait, exagérait sa gaité, pour leur prouvée que cette mort n’était rien, rien que le temps qui passe, qui court et qui vole. Plus les années passèrent, et plus cette gaité diminua pour finir et rancune, et froideur et en méchanceté. C’est à cette période que Rochelle remarqua qu’elle avait une sorte de don. A chaque fois qu’elle passait près de son père, il pleurait et se lamentait sur le sort de sa femme. Elle prit ça légèrement, ce disant que ce n’était rien, juste le retour de toutes ses années qu’elle lui avait fait subir avec sa tête indifférente. Mais quand un homme l’enleva, l’année de ses 15 ans, pour l’amener dans le Centre, à Intensive Training, elle comprit que c’était un peu plus qu’un petit don innocent. A force d’entrainement et d’acharnement, elle réussit à le faire augmenter, pour que ce ne soit plus une souffrance morale qu’elle afflige, mais une réelle souffrance physique, avec juste la force de l’esprit. Et elle y donna tout son cœur et sa volonté. Elle était libre de son père, d’ELLE, de ses démons, de ses souvenirs. Elle était libre, fière et heureuse de l’être. Elle était ici, et heureuse de pouvoirs y être. Son pouvoir n’était pas parmi les plus forts, malgré le fait qu’elle avait réussi à le développé. Elle décida de rester ici, pour enseigner. Elle ne voulait pas repartir, rejoindre la vie extérieurs, rejoindre ELLE. Rester, et oublier
* Je me promenais dans Paris. Les bruits de klaxon, les voitures, les cris, les bruits de pas, le métro… Tous ses bruits m’exaspéraient. Je hais les bruits, encore plus les gens qui parlent. J’avais mis mes écouteurs, balançant au rythme des mélodies ma tête, chantonnant l’air du bout des lèvres. Les mains dans les poches, l’esprit vide, je m’appuyais contre un mur. Et là, je ne me rappelle plus très bien. Une douleur, un cri, un bruit, le noir total. Puis je sens du tissu, un bruit de voiture qui démarre, les mouvements d’une voiture en trombe. J’essaie de crier, d’ouvrir les yeux. Impossible. Et le pire, c’est que je me voie, dans cette voiture noire qui roule vers l’inconnue, je me voie me débattre, mais je ne peux rien faire. C’est comme dans un cauchemar, où l’on se dit Réveil toi, réveil toi !! Mais c’est impossible. Ici encore plus, car ce n’est pas un cauchemar, ni un rêve. C’est la réalité. Après un trajet que j’ai trouvé interminable, j’arrive à Intensive Training. Et j’ai cette sensation, que j’ai éprouvée lorsque Mère est morte. Cette sensation que ma vie commence, à cet instant, enfin.
*Le physique : Tout chez elle vous parait suspect, comme irréel et invraisemblable. Son nez difforme et penché, un peu courbé, comme un bec d’aigle, sournois, près à foncé vers sa proie, sa bouche étalé, qui semble prendre tout la longueur du visage, comme un chewing-gum que l’on étire, semble prête à se rompre du coup, et ses petits yeux tellement fins qu’on se demande comment elle voit, sont étrangement bien parallèle, ou à peu près, comme si le fabriquant c‘était appliqué pour ce détail, pour ce simple détail inutile, perdu dans ce visage difforme. Leurs couleurs translucides n’accrochent pas le regard, et laisse filtrer notre vision à l’intérieur de son cerveau. On se demande même si il y a une matière dans ces yeux purs et invisibles. Sa peau pâle ne ravive pas se visage déformé et continuellement en désordre. Oui, quand on regarde ce visage, c’est une impression de désordre qui nous frappe et nous choc. On a l’impression que chaque morceau qui constitue le visage de Rochelle vient d’un autre visage lui-même difforme et désordonné. Et que chaque morceau provient d’une personne différente. Vraiment, ce visage ressemble à un assemblage de portrait de magazine, comme les petits enfants de maternelles font quand ils s’ennuient. Ses longs cheveux sont noirs et soyeux. Brillants et lisses et pourraient être magnifiques, mais Rochelle les laissent pendre lamentablement sur sa tête, comme une petite boule de Noël minuscule sur le grand sapin vers surmonté d’une étoile scintillante. Ils ressemblent et de frêles bouts de bois, arrivés la part mégarde, par erreur d’assemblage. Son corps maigre et délicat, tellement fin la dégoute elle-même. Sa poitrine éternellement plate n’attire aucuns regards et la désespère. Sa maigreur et sa pâleur vous feront penser à un squelette tout droit sorti de son caveau. Son visage maigre et pâle, ses joues creuses, son teint pâle, verdâtre, oui tous chez elle fait pensez à un squelette vivant
*Caractère : Sometimes, you just have to walk alone. Alone. Seule. Un seul mot qui pourrait qualifier parfaitement Rochelle. A l’écart, mais pas tellement. Loin, mais près en même tant. Eloigner, perdue, mais jamais totalement. Elle est là, près de vous. Elle vous observe, derrière sa carapace de brume et de brouillard. Elle vous entend, elle vit, pas loin, mais vous ne la voyez pas. Son esprit vagabonde dans le vôtre, ressent vos émotions, apprend vous connaitre, sans que pour autant, vous, vous la connaissiez. Seule. Elle l’est à moitié. Quelques rares amies peuvent parfois être près d’elle. Mais cela ne sera jamais une amitié fusionnelle, où chacune dit ce qu’elle ressent, où chaque petits secrets est partagés, où le lien sont si fort qu’ils en sont indestructibles. Non. Ce seront juste de simples connaissances que le destin aura choisi de réunir pendant un instant, un moment privilégié. Peut-être est-ce un moment où il a eu pitié de Rochelle, d’elle et de son immense solitude, et que pour la soulager, pour lui enlever ce fardeau un instant, lui donne un peu de compagnie, bien mérité… Car sinon, notre jeune demoiselle sera toujours seule. Elle aimerait que cela soit diffèrent. Que tout cela soit diffèrent. Mais elle ne peut pas. Elle n’y arrive pas. Elle fait partie des gens qui malgré toute leurs bonnes volontés n’arriveront jamais à rien. Ainsi est la vie. Dur et injuste. Elle aimerait se rendre intéressante, être gentille, être comme les autres. Aimer s'amuser, discuter, rigoler, aimer franchir les interdits, dépasser ses limites. Mais elle n’y arrive pas. C’est plus fort qu’elle. Elle est incapable d’être comme une personne dite "normal". Elle ne sait se montrer joyeuse, attachante et gaie, malgré tous les efforts qu’elle fait pour l’être. Elle n’y arrive pas. Elle s’enferme, de plus en plus. Mais cela n’arrange la situation en rien. Tout le monde s’ennuie près d’elle. Même elle s’ennuie, dans sa pauvre petite vie sans émotions. Elle se protège. D’elle-même, des autres. Elle ne sait pas. Immuniser depuis bien longtemps à toute sorte de sentiments, elle reste là, sur le côté, le visage de marbre. Au fond d’elle, il y a Rochelle n°2. La Rochelle qu’elle aimerait être. C’est une personne qu’elle enterre chaque jour en voulant lui ressembler. Plus elle tente d’être cette Rochelle, plus elle s’en éloigne. Cette Rochelle n°2 est tapie, au fond de son cœur, depuis la mort de sa mère. Petite, elle l’enterrait, pour ne plus ressentir sa peine. Aujourd’hui encore, inconsciemment, elle l’enterre, pour ne plus rien ressentir, pour ne plus pleurer, plus ne plus être triste, pour ne plus désespérer. Mais la tristesse et le chagrin prenne d’autre forme, des fois bien plus sournoises que quelques larmes qui débordent lorsque l’on ne le voudrait pas. Depuis longtemps, Rochelle à apprit à vivre avec ses émotions, à les dompter, à les écraser. Elles sont toujours là, au fond d’elle, comme une cicatrice qui ne se refermera jamais, mais Rochelle à trouver un pansement éternel, qui dompte et dresse ce qu’elle voudrait que personne ne voient. Elle parait froide, sans pitié, sans cœur. Mais elle s’enferme juste, pour paraitre plus forte. Combattre, toujours combattre. Mais tout cela n’est qu’apparence. Au fond, elle est toujours anéantie par la mort, par l’abandon. Elle en veut à cette mère qui été terrassée par la maladie. Elle en veut à cette femme qui n’a pas été assez forte pour combattre le mal qui la rongeait. Elle lui en veut tellement, que cette rancune la ronge. Terne, sombre, elle ne voit plus la vie en couleur. Son existence n’importe à personne, pas même à elle. Pour se donner de l’importance, elle essaye d’être méchante, envers les plus petites. Mais même cela, elle n’y arrive pas. Elle se bat pour continuer d’avancer, mais pour aller où ? Elle se bat pour ne pas se comparer à sa mère, pour se prouver qu’elle, elle est plus forte. Mais un jour, elle n’aura plus la force de se battre, elle aussi. Et il faudra se rendre. Baisser les armes, où combattre jusqu’à la mort. Il faudra choisir.
*Avez vous déjà un compte sur notre fow?: Non
Comment avez-vous connu le forum ? Par une pub
Comment trouvez vous le fow? Je le trouve très beau, gros coup de coeur pour la bannière ♥
CODE n°1 : Lana valide
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Dernière édition par Rochelle Monellis le Ven 9 Mar - 9:29, édité 3 fois |
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