Mila Georgescu
Messages : 10 Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Mila Georgescu ( Finito ) Mer 22 Aoû - 8:11 | |
| VOUS
Prénom : Joke
Age : 22 ans
Vos Hobbys: Rigoler même quand ce n'est pas drôle
Origine:France
VOTRE PERSONNAGE
Nom : Georgescu
*Prénom : Mila
Surnom : à voir
*Sexe : F
*Age du perso : 20 ans
*Groupe et Rang : Lycée-spé
*Rang :
*Pouvoir : Ses mots sont sources de prédictions ou malédictions, voir de manipulation interne du conscient et de l'inconscient... voilà pour l'explication 'simple' Par ses mots augmentent la probabilité d'une possibilité.
*Eeluts : Joker *Pouvoir de L'Eeluts: Don de voyance
*Race de L'Eeluts: Ecureuil
*Histoire :
[center]« Ce ne sont que des mots »… un sourire presque démoniaque défigurait son visage en se remémorant les paroles de sa mère blasée, les lèvres de cet ange accueillirent la cigarette qu’elle avait allumée quelques instants plus tôt, assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Oui ce ne sont que des mots, ce ne sont que des sons, que des termes toujours plus approximatifs les uns que les autres, pour au final ne donner qu’une version altérée de la réalité, de nos perceptions. On aura beau lire combien ce fruit était rouge, frais et sucré, ce n’était qu’une fois que l’on avait pu avoir le loisir de laisser nos sens percevoir cette réalité : avec la vue, le toucher et le goût, que l’on comprenait l’intégralité de son existence. Il en va de même dans la vie.
La vie, cela représentait pour Mila vingt ans, soit 7300 jour, même pas un quart de siècle. Pas grand-chose quand on y réfléchit au final. Elle fut concu peu de temps après la Révolution qui souleva la population locale contre l’autorité communiste mis en place depuis les années 40. Ses parents se connurent lors de ces mouvements, se marièrent l’année d’après et décidèrent d’avoir un enfant, l’année suivante. Elle poussa son premier cri le 18 octobre 1992 dans cet hôpital de Timisoara, 30 Martir Cernaianu Street, en Roumanie. Elle fut un bébé agréable, ne posant que très peu de problème tant niveau comportemental qu’au niveau de la santé. Un bébé rieur en parfaite santé.
Dès qu’elle commenca à parler, elle ne s’arrêta plus. D’une curiosité maladive, avide de tout savoir sur tout, c’était une enfant qui demandait de l’attention et surtout un échange, une manière d’être toujours en réaction avec un autre être humain. Elle jouait avec tous les enfants, d’une sociabilité impressionnante avec un dynamisme qui faisait la joie de ses parents et de ses professeurs. Elle était reine de son monde, reine de sa maison et de son entourage. Oui on pouvait largement la comparer à une reine, dans elle avait les pleins pouvoir, elle obtenait tout ce dont elle voulait : en ne prenant pas en compte, que ce morceau de pain qu’elle était en train de mâcher, elle l’avait pris d’une autre bouche. Cet égoisme et cet égocentrisme ne posaient pas de problème aux autres, bien au contraire, ils trouvaient en elle une personne drôle qui avait toujours son mot à dire sur tout et sur qui on pouvait s’appuyer. Elle ne râtait pas une occasion de faire ce que les autres n’osaient pas faire, par peur d’être dénigrés ou encore jugés. Elle, elle s’en foutait complètement. Tout ce qui lui importait à ce moment là c’était tout simplement de rester dans son monde, dans ce monde où tout était encore possible et d’entraîner le plus de monde possible dedans. C’était la raison pour laquelle, elle devait être appréciée malgré ses défauts.
Adolescente, elle était fort sympathique, dégageant ce même panache, et cette même force, qui lui valait encore une fois, beaucoup de réussite dans tout ce qu’elle entreprenait. Pourtant une faille commença à apparaître durant cette période où les hormones travaillaient et où elle n’était plus maîtresse de son corps, tout changeait à commencer par le regard des autres ainsi que le regard qu’elle portait sur elle-même... Tout ce dynamisme finit par être véhiculé par un seul muscle, celui de la langue. Elle perdait au fur et à mesure que sa langue devenait démesurée, le pouvoir des actes. On la qualifiait souvent de folle tant sa volonté et ses mots prononcés ne pouvaient que parler de quelque chose qui n’existait que dans les rêves, qui ne devenaient en rien concret car elle était trop occupée à refaire son stock de salive. On trouva cela encore mignon dans son entourage, elle était jeune… Jeunesse qui partit en fumée en même temps que son innocence qui ne lui avait pas fait prendre conscience de l’impact de ses mots.
« Ce ne sont que des mots… »
Et pourtant les mots ont leur poids, possèdent leur importance et même leur pouvoir, ohhh oui ça du pouvoir ils en ont ! Aussi sur que sa main pouvait, par la volonté, interagir avec des objets, afin de leur faire prendre la trajectoire qu’elle souhaitait; les mots font de même dans le courant de nos vies, nous déplaçant comme de vulgaire marionnette de chiffon, dans le torrent de nos caprices énumérés. Mila secoua la tête d’un air dépitée laissant la fumée s’enfuir de sa bouche pour s’échapper dans cette immensité appelé air, ou vide. Tiens aussi éphémère que des mots pensa-t-elle… « Mot » signifie son, groupe de sons ou de lettres formant une unité de sens. Elle écrasa sa cigarette, c’était que des fouteuses, ce son mélodieux sorti de nos bouches représentaient aux yeux de la jeune femme l’écho de la discorde, où était l’unité dans tout cela ? Du sens, il y a bien longtemps qu’elle avait renoncé à chercher une logique dans sa vie. Depuis ce jour, ce fameux jour où les mots ont été autre chose que le simple reflet de la pensée.
Elle tira une latte, ouvrit ses yeux vides de sens sur le néant de l’obscurité. La main, posée sur l’encadrement de la fenêtre, ressentait la fraîcheur du bois, c’était son moment préféré de la journée : la tombée de la nuit. Il faisait pourtant doux en cette nuit d’hiver, et le calme olympien qui y régnait faisait pressentir le glas de la sérénité, son esprit n’était pas totalement serein. Voilà près de deux mois qu’elle avait intégré Intensive Training. Elle n’émit aucune résistance, on pourrait même presque dire qu’elle les attendait. Ce fut avec soulagement que la jeune demoiselle intégra cette structure, son existence était beaucoup trop insupportable à gérer, alors, lorsqu’elle les vit débarquer, elle les suivis sans rechigner, encore couverte de sang.
Depuis sa première prise de médicament, son eelut apparu Joker, un écureuil curieux et gourmand que l’on pourrait qualifier aussi de curiosité gustative. Suite à une séance d’entrainement, Mila put fusionner avec, la métamorphose physique n’était pas très flagrante, ce qui changeait fondamentalement était son comportement, son regard et ce sourire, toujours ce sourire. C’était une expérience risquée de par son intensité émotionnel, sa nature aléatoire et cela tourna à la catastrophe : elle en perdit la vue. « Je préfère être aveugle » disait-elle, les larmes aux yeux, ne supportant pas les conséquences de ces expériences. Voir pour elle était au début quelque chose d’instinctif, comme tout animal qui perçoit le monde grâce à la vue, l’un des cinq sens les plus mis en valeur dans notre monde; l’arrivée de son compagnon donna un tout autre sens à celui-ci, la poussant près des portes de la folie lors de leur fusion. Les scientifiques furent assez déçus, mais la gardèrent tout de même dans la structure. Aveugle elle pourrait toujours servir se disait-il. Et ils n’avaient que trop raison.
Il faut dire que du potentiel, elle en avait et le possède toujours malheureusement on ne pouvait exercer à l’heure actuelle un quelconque contrôle dessus. Ce fut la plus grande frustration d’ailleurs de ceux-ci. Son pouvoir était à leur connaissance sans limites et pervers de par son système aléatoire et fluctuant. Une phrase, une phrase simplement dite, qui créé l’improbable, qui rehausse la probabilité de cette possibilité de cent pour cent, entrainant indubitablement des réactions en chaîne peut perceptible à partir d’une simple phrase.
Joker se frotta contre le visage de Mila, lui rappelant par la même occasion, qu’elle était partie trop loin dans sa réflexion et que sa cigarette s’était consumée toute seule, elle sourit et en sorti une autre, qu’elle posa entre ses lèvres, le résumé parfait de sa vie : voir ce qui se passait à trop réfléchir au pourquoi du comment, à en oublier de consumer sa vie, qui au final y arrivait très bien toute seule. Quelle saloperie ! Elle avait commencé il y a quelques années de cela, représentation de la rébellion contre le système, les parents et tout le tralala que l’on connaissait tous. Au final elle finissait par se rendre compte que la cigarette était en réalité sa rébellion contre sa propre existence. Quoi de plus pathétique que de fumer alors que les générations passées subissaient au quotidien les conséquences de cette inconscience ? Quoi de plus réel et véritable que de battre le mal par le mal… Il faut bien mourir un jour, autant en être le maître de cérémonie. On ne pourrait pas dire que Mila était une sorcière ou encore un oracle, ce serait assez réducteur et au final très faussement juger son pouvoir. La première fois que cela arriva, elle se trouvait devant le distributeur de billet avec sa mère, elle était âgée à l’époque de huit ans. Sa mère inséra la carte sans trop grand espoir, elle enchainait les petits boulots, et il leur fallait tirer la langue pour arriver à la fin du mois, Mila sentait l’angoisse monter, si la carte se faisait avaler, il faudrait encore trouver un système pour manger ce soir et ce jusqu’à la fin du mois qui ne venait pas avant dix jours. Alors pour détendre l’atmosphère elle improvisa :
- Maman ne t’inquiète pas - Mila, l’argent ca vient pas comme ça tu sais ( tout en composant son code ) - Qui sait, ca peut tomber du ciel parfois…
Elle appuya sur l’écran indiquant le montant souhaité : les billets sortirent du guichet, tout neuf, prêt à être utilisés, la carte aussi sortie, les voyants verts clignotaient… Etonnée la mère tendit la main et récupéra le tout. Elle remit la carte dans la machine et demanda un décompte afin de vérifier s’il n’y avait pas eu d’erreur. Une entrée d’argent providentielle avait gonflé le compte bancaire et remis le solde créditeur.
Ce genre d’incident se reproduisit avec plus au moins des conséquences assez grave durant les années qui suivirent et n’avait pas conscience réellement de son pouvoir.
Tout ce qu’elle avait vécu jusqu’à présent ne représentait que des mots, que du non-sens. Elle gesticula sa main, comme si, elle essayait de se débarrasser de ces lettres imaginaires qui flottaient autour d’elle. Si elle prenait la peine d’ouvrir les yeux, peut être verrait-elle que ce qu’elle chassait n’étaient que le fruit de son esprit, peut-être. Peut-être qu’elle comprendrait que fermer les yeux n’empêcherait pas, chaque soir, l’apparition de ce sourire, peut-être. Peut-être même que si elle laissait son regard se poser sur le monde, en conviendrait-elle que le noir dans lequel elle s’était volontairement jetée, était encore plus cruel, que l’intensité de la lumière, qui l’obligeait parfois à fermer les yeux. Pourtant, tant que peut être n’était être, on ne pouvait que faire transparaître derrière ses paupières le périmètre de sécurité qu’elle laissait apparaître aux yeux de tous.
La dernière personne avec qui elle avait lié un lien, disparu, définitivement.. Un geste de main en guise d’aurevoir, une boutade sur le danger de la route, deux sourires complices, un camion, et puis. Le néant, un corps qui se vide de son sang, des membres qui prennent des angles incongrus, des larmes qui coulent le long de ses yeux, fleurs sur un monticule de terre fraîche, deux trois mots qu’elle ne pourra jamais entendre car les derniers que ses oreilles avaient entendu, que Mila prononça, avaient prédits cette fin précipitée. Alors oui, les mots sont brumeux, tout aussi aléatoire qu’une partie de carte, mais au final que serait ces cartes sans les joueurs pour les utiliser et bluffer avec. Et que serait les mots sans cet impact qu’ils peuvent avoir sur notre conscience d’une part et sur notre inconscient d’une autre, ne le savez-vous pas encore ?
Alors écoutez la voix de cette folle sagesse et bienvenue dans l’antre de Mila. Elle ferma la fenêtre , deux yeux vides vous fixent à travers le reflet de celle-ci et reprennent vie, Joker a disparu de la pièce, on ne pouvait plus que discerner un sourire d'ange *Le physique : « Merde, je vais être en retard ! »
Mila se jeta de son lit et commença à se préparer, sous le « regard » bienveillant de ses yeux fermés laissant apparaître des cils finement dessinés. Son visage légèrement carré était scindé en deux par un nez ni trop imposant, ni trop fin, enfin normal en fait. Ses joues creusées donnaient un caractère décisif au trait du visage, qui s’avérait plutôt doux. A leur finition, sa bouche faisait, dans un geste devenu habituel lorsqu’elle s’habillait, une moue, les lèvres se faufilant d’un côté ou de l’autre, signe de grande réflexion.
Passant ses bras fins dans les manches de son haut, recouvrant un corps filiforme pas forcément musclé mais en tout cas ferme. Elle avait toujours un peu de mal à y parvenir sans faire trop de cascade, sautillement à droite, puis à gauche et hop équilibre retrouvé, le pantalon était enfilé. Ses cheveux raides, rouge flamboyant était le fruit de sa dernière lubie lors de son séjour au coiffeur ; une fois emménagée ici, il lui fallait révolutionner sa masse capillaire, une manière littérale d’illustrer le changement : elle les attachait de manière un peu gauche d’ailleurs et elle s’en foutait.
Elle n’avait donc, au final, pas beaucoup de forme, et cela lui convenait parfaitement lorsqu’elle faisait du sport étant plus jeune, un corps pratique pour un usage pratique : devise d’une jeune femme pas totalement finie me direz-vous ? Eh bien vous avez raison… et tort ! Enfin là n’est pas le problème. Revenons-en au fait, elle posa donc ses trente-sept dans ses ballerines et était presque prête. Pieds check, des jambes légèrement arqués check, un bassin assez large pour accueillir un enfant ainsi qu’un ventre plat avec des poignets d’amour pour le maintenir check, une poitrine avenante sans être trop agressive check, des épaules et des bras fins mais développés pour porter le poids du monde check, et une tête plutôt bien tenue par tout ce tout check.
Mila était prête pour une journée de cours.
*Caractère : D’un naturel calme et posée, Mila n’est pas le genre de fille qui au premier abord paraît avenante. Pourtant il suffit juste de venir lui adresser la parole, pour que cette apparente froideur fonde comme neige au soleil et révèle un sourire franc. Sociable, elle est le genre de personne à mouiller sa chemise pour les gens qu’elle aime, encore faut-il qu’elle puisse s’enticher de quelqu’un.
Marqué par les conséquences de son pouvoir, elle recherche à présent l’isolement. Son caractère a changé du tout au tout et ne va pas plus loin. N’osant plus être elle-même par peur de faire du mal, par peur des conséquences que son existence pourrait avoir sur celle de son entourage, alors quand un problème de taille se présente, on le coupe à la racine, hop, plus d’entourage, plus de maux. Plus de mots, parfois elle se dit qu’être muette pourrait lui rendre service…
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Dernière édition par Mila Georgescu le Ven 24 Aoû - 1:53, édité 8 fois |
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