VOUS
Prénom : Juke
Age : 22
Vos Hobbys: Chasser mes rêves.
Origine: France
VOTRE PERSONNAGE
Nom : Ostwald
*Prénom : Misaël
Surnom : /
*Sexe : Masculin
*Age du perso : 23
*Groupe et Rang : Surveillant ( Ancien psychique)
*Rang : Qui est ce?
*Pouvoir : S’approprier la mémoire d'une personne par simple toucher, et devenir moralement cette personne dans des cas prévus.
*Eeluts : Solyme
*Pouvoir de L'Eeluts: Aucun
*Race de L'Eeluts: Capucin
*Histoire : Misaël est né dans le Centre, sur une table d'acier froid, sous le regard triste du Docteur Malbest et ses cheveux dégarnis, et le sourire radieux de sa mère, la professeur Ostwald. On a jamais connu son père. Son identité.
Yavi Otswald, professeur dans la section psychique, était le genre de professeur à donner des cours intensifs sur la biologie féminine à quelques élus ; elle était si impliquée qu'lle le faisait dans son lit avec son propre corps. Heureusement qu'une seule semence peut féconder la boite à surprise féminine, car sinon Misaël aurait été un joyeux « melting pot » des ébats de sa mère.
Misaël était malheureusement pas un enfant comme les autres. Il possédait une mémoire eidétique, il se souvenait à cinq ans en détails les circonstances de sa naissance. Dieu merci, heureusement qu'il était mécaniquement impossible qu'il se souvienne du jour de sa conception.
Le regard triste du Dr. Malbest le hantait toujours, même quand celui-ci mourut, d'une mauvaise chute dans les escaliers. Misaël était le genre d'enfant sur lequel la mort n'a que très peu d'emprise. Ayant été élevé dans le milieu malsain du Centre, vous imaginez bien qu'il était plus commun de refroidir quelqu'un que de le réchauffer.
A sept ans, sa mère n'avait pas perdu ses charmantes habitudes. Elle ramenait de temps à autre son concubin du moment, et Misaël ne comprenait pas beaucoup pourquoi on se retournait à son passage dans le couloir, qu'on se faisait des messes basses en le pointant du doigt. Il était le fils d'une professeur exemplaire dans son métier, mais dont la vie personnelle faisait jacasser. Ce paradoxe alimentait la médisance humaine comme un flot d'excréments un essaim de mouches.
Il posa pour la première fois une question à sa mère sur le sujet de ses aventures sulfureuses. Elle se mit a rire doucement, posant son pouce sur le front doux de l'enfant, faisant un mouvement d'essuie glace que l'enfant comprenait depuis tout petit comme une caresse. Elle lui dit que ces hommes n'étaient pas des gens très intéressants, mais qu'ils la faisaient rire. Que le rire était important, surtout ici. Puis elle le chatouilla , pinça doucement les côtes du bambin en le tenant fermement pour que le gosse n'échappe pas , et plongea ses lèvres pulpeuses dans le cou de son garçon en faisait un bruit de flatulence. Misaël se mit à rire, rire, pendant presque un quart d'heure, jusqu'à que sa mère, bourreau d'hilarité daigne lui laisser sa liberté. A bout de souffle , sa mère le regarda de ses yeux d'ambre et lui dit d'un ton doucement sérieux : « tu vois Mimi, si tu ris pas, tu seras pas intéressant et en plus, personne voudra de toi. »
Ses paroles ne furent jamais perdues. Même quand sa mère tomba gravement malade. Une infection à l'estomac. Le docteur Malbest bouffant joyeusement les pissenlits depuis bien longtemps , ce sont les scientifiques qui ont tenté de sauver la professeur Ostwald. Elle demanda simplement qu'on laisse assister son garçon de treize ans à l'opération, prétextant qu'elle ne lui avait jamais rien caché. En réalité, elle souffrait d'un pouvoir d'extralucidité sur les choses, et savait qu'elle allait de façon imminente partager la salade de pissenlits du défunt docteur. Mais , égoïstement , elle voulait voir son fils avant. Car c'était la seule personne qui ne la jugeait pas et qui l'aimait d'une façon infinie. Qui ignorait les quolibets de ses camarades en étant chaque année le meilleur élève grâce à son étonnante mémoire.
Durant l'opération, Misaël était livide, mais aucune émotion ne transparaissait sur son visage triangulaire. Puis soudain, un scientifique prit un air consterné et dit :
- On ne peut plus rien faire, c'est... foutu.
Cette phrase fût le déclencheur. Sa mère n'avait pas le droit de mourir. Les scientifiques n'avaient pas l'autorisation de la laisser crever. C'était la seule personne qui l'aimait. Il repoussa les scientifiques au dessus du corps de sa mère et prit la main de celle-ci. Il vit son visage, un visage résigné. Elle savait donc qu'elle allait mourir. Depuis le début. Son émotion fut si forte que son Eiulu , un ouistiti, apparu sur son épaule à ce moment là.
- Maman , Maman !
- Mimi, n'en veut pas aux … scientifiques. Aide les. Pour ne pas qu'une chose pareille se reproduise.
- Tu ne peux pas mourir ! Bat toi ! Quelle sera ma vie si tu me laisses maintenant.
- La tienne ! Et non pas la notre !
A ces mots, il fusionna avec son Eiulu, son visage juvénile se couvrit de poils de primate, ainsi que tout son corps. Ses iris sombres se répandirent, et ses yeux devinrent uniformément noir.
- Me laisse pas ! Dit-il d'une voix grave.
- Oh, ton Eiulu... il est...joli. Sois qui tu veux, mon fils... Qui tu veux.
A ces mots, Misaël sourit. La fusion cessa, et le singe revint sur son épaule droite et la pilosité disparue. Il sourit à sa mère d'un air espiègle, de la même façon qu'elle le faisait quand il était plus jeune, et dit :
-Je suis sur qu'on voudra de moi avec ce sourire.
Le visage de Yavi se peignit d'effroi. Elle venait de prendre conscience qu'elle ne parlait plus à son fils, mais à... elle-même. La personnalité de son fils avait comme... disparue. Le ouistiti poussa un cri plaintif , comme si elle n'était déjà plus de sc monde. Et, dans une dernière éructation de sang, elle le quitta.
Les scientifiques s'approchèrent doucement de Misaël, l'un d'eux posa une main sur l'épaule du jeune homme. Le ouistiti continuait de couiner doucement. Le garçon se tourna vivement vers lui et dit d'une voix enjouée :
- Fenkel, c'est pas parce que vous avez trouvé satisfaction entre ma poitrine que je vous autorise à toucher le corps de mon gosse.
Misaël attrapa la main qui lui pressait doucement l'épaule et sous le regard effrayé du dénommé Fenkel, lui sortit :
- Je sais que vous vous sentez coupable car vous étiez amoureux de moi, et que vos sentiments pour votre propre femme sont à cet instant en train de s'estomper en voyant mon corps qui n'est plus, mais... otez-vos sales pattes de mon fils.
Fenkel le lâcha, et Misaël sortit lentement du laboratoire. S'arrêta. Puis dit, sans se retourner en ouvrant la porte :
- Vous pensiez bien , Fenkel. Que depuis le début Misaël était un enfant pas comme les autres. En me touchant sur mon lit de mort, il continue de me faire vivre à l'état de souvenir dans ce corps. Et il vient de vous toucher, Fenkel, merci pour la compagnie.
Depuis ce moment là, Misaël fût mis a contribution par Intensive Training, qui utilisa judicieusement le souvenir de sa mère pour la faire continuer à donner des cours le temps de trouver un ou une remplaçante.
Plus tard, le centre de contrôle d'Itensive training lui donna un poste de choix en plus de son boulot de surveillant : traquer les rebelles qui s'insurge contre les scientifiques, et arracher leurs mémoires pour démanteler leurs nombreux plans ; la grande force de Misaël résidant dans le fait qu'il était constamment quelqu'un d'autre, les pouvoirs psychiques néfastes ne faisant qu'altérer les souvenirs des personnes que Misael choisissait de montrer. Une arme de choix contre les hautes facultés psychiques , contre lesquelles les scientifiques étaient souvent démunis.
*Le physique :
Misaël est un jeune homme de vingt ans, plutôt grand et maigre , comme un espèce de roseau , mais en moins souple. Sa peau est blanche comme de la craie, un corps post mortem qui aurait décidé peu après que la vie était tout compte fait plutôt cool.
Sur ce corps pâlot , une myriade de grain de beauté apparaissent, constellation noire sur fond blanc. Ils sont éparpillés, perdus sur cette peau hospitalière et pourtant anormalement nombreux, sauf sur le visage triangulaire de Misaël.
Un visage plutôt beau, d'ailleurs. Malgré les joues creusées par l'anorexie récurrente du jeune homme, et les pommettes saillantes essayant tant bien que mal d'apporter un autre relief à ce corps que des creux. Sa mâchoire carrée se termine par un menton prononcé, comme une infirme péninsule de chair. Oui, un beau visage, triangulaire ; Dieu est parfois doué dans la géométrie humaine. Parfois.
Une bouche peu encline au sourire entre en lice, à la lèvre supérieure mince et l'inférieure plus charnue, mais crevassées toutes deux par des canyons de gerçures, aux commissures tombantes. Si elles se dérobent suffisamment, on peut voir une rangée d'ivoire d'un blanc immaculé, gouvernée par une langue à l'extrémité pointue.
Au dessus, partie d'une banalité presque salvatrice sur un corps aussi torturé, un nez peu arqué de taille moyenne sépare deux grands yeux sombres. Des yeux plutôt captivants, mais protégés par un périmètre de cernes presque aussi noires que leurs iris. Des sourcils plutôt broussailleux dorment au dessus des globes oculaires de Misaël, attendant une émotion de celui-ci pour s'activer.
Le haut front du jeune homme est caché par des cheveux longs, épais et bruns. Sa mère disait qu'ils étaient couleur chocolat noir. Misaël , non content de manger à sa faim, faisait au moins penser à de la nourriture à sa génitrice. Tant que c'était pas ses petites oreilles...
Ce triangle d'une beauté subjective était soutenu par un cou fin, presque gracile, reposant sur un corps osseux. De part et d'autre de celui-ci, deux épaules, étroites, aux omoplates saillantes et s'affaissant vers l'avant. Ses bras maigres, aux coudes usés ; étaient terminé par de grandes mains, aux doigts fins et longs, parfaits pour jouer du piano. Sauf que ça ne l’intéressait pas.
Sur son corps imberbe apparaissait deux tétons de chair et deux claviers de côtes. Pas de pectoraux, par d'abdos. Un ventre mou et veineux. Sa peau était si fine sur son abdomen que l'on pouvait presque redessiner un réseau autoroutier avec ses veines.
Son dos était séparé en deux par une colonne vertébrale saillante. Droit comme un I, il donnait à sa démarche un air un peu « coincée ». Le serpent d'os se terminait par deux fossettes au niveau des fesses passant entre pour s'échouer sur un petit postérieur pas bien rebondit.
Tout ce sac d'os et de peau reposait sur deux jambes cagneuses , aux genoux proéminents et aux mollets inexistants, pour finir sur deux pieds plats, de taille moyenne. Le gringalet se servait de ces derniers à travers une démarche hésitante et un peu confuse, faisant parfois croire qu'il était pas bien net.
Croyance pas si mensongère qu'elle en avait l'air.
*Caractère :
Misaël n'a pas vraiment de caractère. C'est un garçon qui emmagasine les vies des personnes qu'il a touché. Il choisit qui il veut dans sa mémoire eidétique et copie la façon de s'exprimer, les connaissances, la façon de réagir aux évènements et les sentiments ; exception faite des pouvoirs à proprement parler.
Néanmoins, il a un trait de caractère propre à lui même, c'est qu'il dit toujours nous pour parler de lui et de son capucin. Et parfois, son comportement change dans les moments de battements ou il est personne.
En effet, il rejette son existence. Il a eu une vie, des désirs, une personnalité jusqu'au jour de ses treize ans. Puis, plus rien. Personne n'est capable de restituer une bribe de ce qu'il était avant. Sa propre vie a tout simplement... Disparue.
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