Impossible de rester plus longtemps dans cette salle de classe ! Entre mon pervers de voisin de table et ce prof totalement ennuyeux... Ce n'était plus possible. Vu mon caractère qui comme vous l'avez remarqué lors de mes rencontre peut changer d'un jour à un notre, je pris mes affaires et sortit de la salle en claqua la porte. Je mettais vraiment dépêché, si le prof avait réussi à me rattraper, j'étais plus que mal mais qu'est-ce que cela pouvait me faire au fait ? Rien du tout. Vous pouvez penser que je veux faire ma rebelle, ect mais essayez de me comprendre, maintenant je n'ai plus rien donc plus rien non plus à perdre. Dès mon arrivée ici, la petite Avril sage et obeïssante avait changé, elle était probablement morte (pas sur qu'elle aurait résisté sous cette haine et cette froideur.). Je n'avais aucun ordre à recevoir de personne ! Bon, si au moins le cours était interressant et que j'étais assise ailleurs qu'à côté de ce mec complètement cinglé, d'accord je serais rester mais là, jamais de la vie ! Et que l'on ne vienne pas me faire la morale là dessus parce que je pense que la plupart des personnes auraient fait la même chose que moi !

Après être sortit, je souris. D'un côté, c'est assez drôle de voir comment j'avais changé. J'avais toujours rêvé de faire ça un jour et maintenant c'était fait. J'étais d'ailleurs étonnée de ne pas l'avoir fait plutôt. Comme à mon habitude, je commençai à vagabonder dans les couloirs (sans mes écouteurs cete fois-ci, je les avais oublié... J'étais pas douée.) quand je vis par la fenêtre à l'étage donnant sur l'exterieur un cimetière. Je ne l'avais jamais remarqué auparavant, peut-être était-ce parce que je ne regardais jamais par les ouvertures du bâtiment, à quoi bon. Par contre, ce qui avait de bien avec les cimetières c'étaient qu'on pouvait y être tranquille mais d'un autre côté, je n'avais d'une pas mes écouteurs et de deux, il fallait laisser ces pauvres morts reposer en paix. Mais moi je trouve cet endroit tellement énigmatique. Est-ce qu'y allais ? Ou est-ce que je n'y allais pas ?

Leone me regarda avec des yeux moqueurs et je fis de même.

*Est-ce que tu aurais peur ?*

*Non mais si je me faisais prendre par quelqu'un, je suis bonne à aller les rejoindre si pieds sous terre.*

*C'est bien ce que je dis, tu as peur.*

*C'est bon, on y va.*

*Quoi ?!*

Ce qui avait de bien avec Leone c'est que dès que je ne savais pas me décider, il m'aidait à choisir sauf que la plupart du temps, je prenais toujours la décision qu'il n'aprouvait pas. Personnellement, ça m'amusait.

Je déscendis les escaliers à toute vitesse suivis de mon fidèle eelut qui grognait depuis tout à l'heure. Il fallait que je contourne la ville sans en plus me faire repérer par un surveillant ou autre. Maintenant, ils savaient très bien que je pouvais faire n'importe quoi même quitter un cours sans l'avis de personne ce qui était le cas aujourd'hui.

*Avril, on va se faire reperer, faisons demi-tour, s'il te plait*

Il essayait de me faire ses petits yeux de lion battu, dommage pour lui, ça ne prenait plus avec moi. Je fis mine de ne pas l'avoir entendu en continuant de marcher vers ma destination. Etrangement, j'étais passé sans problème et sans voir un seul surveillant dans les parages. Etrange... La plupart devait déjà être à la recherche. C'est cool, vous ne trouvez pas ? Ici, j'étais traîté comme une criminel, une psychopathe prête à tout. Cette réputation n'était pas fondé enfin pas chez les élèves, mais surtout chez certains professeurs.

Après quelques minutes de marche (ce n'était pas super loin non plus.), j'arrivais enfin au cimetière. Très lugubre comme endroit. Le jolie soleil de tout à l'heure avait disparu et faisait place ici à un épais brouillard. On se serait cru dans un film d'épouvante. Je fis le tour de quelques pierres tombales, beaucoup d'enfants victimes d'essais scientifiques ratés. Les pauvres...

Une dizaine de minutes plus tard, je m'assis sur un rocher non loin de là à contempler ce spectacle. Ce n'était pas joyeux du tout au contraire, nous étions quand même dans un lieu morbide mais la brume et les tombes donnaient un effet assez bizarre.... Que je trouvais classe.

Leone tremblait comme une feuille. Alors qui est-ce qui avait peur, hein ? Hehe. Je m'amusais à la taquiner un peu, c'était drôle. Drôle pour moi, après pour lui... Oh et faut pas non plus le plaindre, il fait exactement la même chose quand il peut. La vengeance est un plat qui se mange froid. D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai un petit creux. Je sortis de ma poche un chewing gum à la menthe et commença à le macher. Ce n'est pas ce qui me nourrira mais bon, je n'avais rien d'autre sur moi puisque ce cher eelut avait mangé la dernière barre chocolatée qu'il me restait. Je dégustais presque ce chewing gum, ça faisait tellement longtemps que je n'en avais pas pris. Le vent commençait à se lever et des sortes de cris résonnaient dans tout le cimetière mais ce n'était que l'air. Il commençais à faire froid, en même temps j'étais en tee-shirt donc... Je me colla contre Leonychou (j'aime bien l'appeller comme ça, même si ça fait limite fille... Il fallait vraiment que j'entrouve un autre.)... Contre Leone pour me réchauffer quand j'entendis un craquement juste derrière moi. Mon seul reflexe fut de sursauter. Mon eelut, quand à lui, se retourna et commença à grogner.

C'était peut-être un fantôme qui sait...

Spoiler:

Je laissai échapper un soupir de soulagement et me levai en me retournant pour voir le fantôme qui n'en était pas un. Mais pour être franche, pendant un court instant, j'avais vraiment cru que la personne qui se trouvait derrière moi était bel et bien un revenant !

Je lançai un regard à Leone amusé. Lui qui jouait le gros dur alors que ce n'était qu'un gros chaton innofensif... enfin, pas si innofensif que ça mais il avait eu peur et ça, je le lui rappelerais toute sa vie !

Je fis quelques pas avant de me retrouver face à elle où je souris et laissa même s'échapper un léger rire en entendant son avant dernière phrase. Elle avait le sens de l'humour au moins, ce ne serait pas comme si j'allais devoir parler (je suppose vu que l'on est là toute les deux.) à une coincée ou autre personne loufoque du centre.

Leone grogna légèrement.
Je lui fis un sourire arrogant avant de me retourner vers elle pour attendre de voir ce qu'elle allait répondre.

Spoiler:

Je ragardai en plissant les yeux pour bien voir son eelut à travers l'épais brouillard pendant quelques secondes avant de pouvoir me prouver interieurement que c'était un fennec. D'après son maître, elle l'avait appelé Méthy par rapport à l'améthyste. Même si ça ne me servait pas à grand chose ça pouvait toujours être interressant de savoir ça. J'encourageai alors Leone a s'approcher de l'eelut de Lou pendant que celle-ci continuait la conversation.

A vrai dire, moi non plus je n'avais jamais vu cette fille mais si elle n'était pas dans la même catégorie que moi. Et puis, si elle était au collège ou en primaire (même si je doute sur ce coup là.), elle avait encore moins de chance de me croiser. Personnellement, je n'aimais pas traîner près du collège ou de la primaire. Ce n'est pas que je n'aime pas les enfants de ces âges là mais voir certains comme moi avec toujours des souvenirs de personnes chères qui nous hantent ou d'autres faisant leur lois qu'on aimerait bien claquer... Non, pas possible de tenir.

Elle était au collège, normal qu'elle ne me connaisse pas mais au moins, elle était dans la même séction que moi même si ça n'avait pas beaucoup d'importance... Il y avait juste quelque chose qui me "tracassait". Enfin, cette fille me disait tout enfin, les informations les plus importante sur elle sans même se demander si j'étais une élève plutôt du côté du centre ou des autres qui voulaient plutôt dégager d'ici rapidement. Cette Lou n'avait vraiment pas peur...
Sa dernière phrase me fit tilter. Pour son eelut... Secret professionel, hein ? Ca m'interressait et j'allais découvrir le pouvoir se son fennec qu'elle essaye de chacher au maximum...
Je voulais absoluement qu'ele m'en dise plus lorsque celle-ci sortit une tablette de chocolat et m'en tendit un morceau.


C'était vraiment un changement de sujet total, on passait des connaissance à un partage de chocolat. Est-ce que j'inspire confiance à ce point là pour qu'elle parle comme ça à une totale inconnue ? Bon, je n'étais pas vraiment mieux placé pour parler vu que je faisais exactement pareil. J'allais justement lui dire que je n'avais pas faim même si c'était un total mensonge lorsque qu'elle reprit la parole.



Ah, elle revenait au même sujet. Bien. Je fis un sourire puis lui répondit calmement:


Elle avait dit son pouvoir, pas moi. Je ne trouvais aucun interêt à rêveler mon don sauf si bien sur on me le demandait et encore...
Puis juste après j'allais répondre pour la question du chocolat-qui m'avait d'ailleurs assez amusé- en expliquant que je n'avais pas faim lorsque mon ventre fit une chose qu'il n'aurait jamais dû faire: gargouillé. J'étais grillé...

Lou sourit entendant mon gargouillement et me tendit un morceau de chocolat. Maudit ventre, j'avais dit que je n'avais pas faim ! Quoi que... Si celui là grondait cela voulait dire que... Non non non. Bon, il ne ffalait pas s'atterder sur ce genre de détail complètement idiot.

Je lui rendis son sourire et accepta le chocolat avec plaisir inclinant la tête pour la remercier.

Nous étions à Intensive Training, l'endroit dont on ne pouvait pas en sortir même avec toute la volonté du monde. Tout le monde ici se méfiait de tout le monde, la confiance ne régnait pas sauf entre certaine personne et encore, l'approche était toujours froid sauf bien sûr avec les plus petits où ils ne se rendaient pas vraiment compte de ce qu'il leur arrivait comme moi avec Mathilde sauf que bien sûr, même si les tensions pouvaient être apaisées, la confiance ne régnait pas forcement et pourtant, Lou était prête à me faire... Si je puis dire, à me faire confiance alors que l'on se connaissait depuis dix minutes à peine. J'aurais penser au départ que cette fille était naïve et que même si elle était sincère, je ne lui ferais jamais confiance. Mais si l'on y réflechis bien, ce genre de personne et rare et j'ai compris en rencontrant Damien les véritables histoires pour les gens comme ça et ce n'est pas de la naïveté bien au contraire, ce sont ceux qui ont réussi à tourner la page.

Mangeant le morceau de chocolat, j'observais Lou jouer avec son eelut et l'imita avec Leone peu après, même si entre un fennec et un lion... Ce n'est pas vraiment la même corpulence...

Sans sens rendre compte, un vent glacé commença doucement à se lever jusqu'à ce que la température baisse encore plus que tout à l'heure. N'étant pas très couverte, je frissonais avant de resserer ma un peu plus ma veste même si cela n'était pas vraiment utile quand Lou proposa quelque chose que j'accepta tout de suite.


J'hochais de la tête acceptant tout de suite cette idée me m'étant à suivre la collégienne. Nous fîmes quelques pas essayant de nous réchaffer au maximum même si pour ma part, cette technique ne marchait pas vraiment pour le moment lorsque après avoir lancé un bref regard en arrière, Lou se retourna affollée.

- Où sont-ils ?


Au même instant, je me retournais pour voir ce qu'ils se passaient réellement et compris réellement qu'elle ne rigolait pas. Nos deux eeluts avaient véritablement disparu ! Peut-être nous affolait-on pour rien mais je ne pouvais empêcher l'inquiétude de monter en moi. Et le pire c'est que cela me faisait horriblement penser à ma rencontre avec Johansson où Leone avait lui aussi disparu. sauf qu'heureusement, nous étions dans le cimetiere et rien ne pouvait leur arriver. Enfin, normalement.

- Ne nous affolons pas, ils ne doivent pas être bien loin !


Oui, elle avait raison. Ils ne devaient pas être bien loin. Cela devait simplement être la brume qui les dissimulaient probablement. Soudain, alors que nous étions sur le qui-vive, une branche craqua ce qui me fit sursauter et une énorme masse poilue s'approcher. C'était Leone ! Je poussais un soupir de soulagement mais ce dit soulagement fut de courte durée lorsque je vis que Méthy n'était pas avec lui.

*Leone, où est Méthy*

Je continuais de lui demander ce qui était arrivé au fennec de Lou mais au lieu de me répondre, celui-ci fit demi-tour toujours avec le même air affollé. Il voulait qu'on le suive !

[Oui ^^]

Aucune de nous n'osaient parler. Lou parce qu'elle avait surment peur pour sont eelut et moi à cause cet endroit qui ne me disait rien qui vaille.

Je comprenais ce qu'elle ressentait. La crainte que l'on pouvait éprouver en ne sachant pas où et si son compagnon d'âme allait bie, j'avais vécu exactement la même chose il n'y a pas si longtemps que ça.
Bon, normalement celle-ci aurait sentit si Méthy était gravement blessée... Ou morte mais ici, l'on pouvait s'attendre au pire...

Leone nous fit -car oui il fallait bien l'avouer- courrir au milieu de tout cette brume qui ne facilitait pas les choses pendant un bon moment (pour un bon moment... Hum... une dizaine de minutes ?), avant de s'arrêter devant un énorme trou qui paraissait plutôt euh, profond.

Lou s'arrêta devant celui-ci puis après quelques minutes de sur-place s'approcha malgré tout de la crevasse qui avait l'air assez voir très très très profonde.

Je fis de même, malgré ma rétissance avant de me rendre compte que la collégienne me parlait.
Donc... Méthy était là dedans hein... Ca n'allait pas être facile facile.

Lou enleva alors son gilet puis demanda:

- Pourrais-tu tenir cette manche ? Je vais attraper l'autre et essayer de descendre. Si tout va bien, je t'aiderai à descendre aussi

J'ocha pensivement la tête, douteuse.

-Tu es sûr que ça marchera ?

Puis sans attendre la réponse, je pris et tins fermement la manche de son blouson en esperant que ceci suffirait.