Ouille,tu m'a fait mal! - excuse,j't'avais pas vue~ /jack ft Diana/

Aujourd'hui, entrainement phy et spé.
Comme les spé n'ont pas spécialement de salle à eux (à cause de la diversité et rareté de leurs pouvoirs)
ils font souvent une ronde une à 3 fois par semaine,ils viennent chez nous,chez les tech et chez les psy.
Aujourd'hui,c'est notre tour.
Nous sommes sensés mettre en application tout ce que l'on nous à appris.
Cette salle est très particulière.Elle est divisée en 5.
Dans l'une des partie on se croirait en Amazonie, dans la jungle. Une jungle plus vraie que nature. La sensation et l'odeur de la chaleur et de l'humidité. Le parfum des fleurs tropicales, les chant des oiseaux rares.
Sans les animaux sauvages. Parfois il nous arrivait bien de tomber sur un oiseau ou sur un serpent, une grenouille, un insecte... mais ce n'était que des robots munis de caméras pour surveiller les élèves. Vois ou ils en étaient dans leur travail, si ils glandaient ou si ils étaient silencieux et discret comme ils le devaient.
Moi, en ce moment, je glandais. Je m'étais peint d'une manière surprenante qui me faisait ressembler à deux gouttes d'eau à l'arbre et à la mousse sur les quels j'étais assis.
J'étais discret et silencieux. C'est bien ce qu'il voulaient non? J'étais là, presque endormi pendant que les autres élèves bossaient dur dans tout le reste de la salle.
Ah oui, le reste de la salle.
Je n'avais pas fini mes explications. La jungle était située dans la partie Ouest de la salle.
Dans la partie nord, on trouvais une couche de neige et de glace effrayante.
c'était un peu une reproduction du pôle sud. En tout cas, on se les gelai la bas, et on avais pas beaucoup de possibilités niveau camouflage.
1:Se peindre en blanc
2: de déguiser en Iceberg
ce qui revenais incontestablement à la première option.
En tout cas, ceux qui trouvaient d'autres solutions dans ce désert glacé avaient soit trop d'imagination, ou alors, ils ne s'en sortaient pas du tout et étaient complètement cons.
La partie Sud elle de la salle étaient encore plus chiante.
Filez nous un désert de glace, on vous rendra un désert de sable.
Youhou.
Y avais pas beaucoup de possibilités la bas non plus.
1:se peindre couleur du sable et suivre les mouvement du vent pour ne pas se faire repérer .
2: se déguiser en dune. Ce qui revenait également à la première option.
Bref, y avais pas trop d'options.
La partie sud, elle était casse pied, mais on avais plus de possibilités.
C'était un marécage boueux et répugnant ou vivaient des moustiques et autres bestioles répugnantes prêtes à vous pondre sous la peau.
Puis, on avais la dernière partie de la salle. C'était un espace avec un grand tapi bleu ciel et d'immenses formes de toutes les couleurs. En général, c'est la que les gosses s'entrainaient. Au moin la bas, c'était confo,les cubes étaient en mousse...
En tout cas. Je n'avais pas l'intention de bouger de mon arbre, la mousse n'était pas trop humide et l'endroit était plus ou moins agréable. J'étais invisible, en gros, j'avais la paix.....

Je donne un coup sec du plat de ma main sur mon bras. Saleté de moustiques. Quand j'étais petite, on me disait que j'avais la chaire tendre et succulente ; et l'on accompagnait ces paroles avec des chatouillements. Aujourd'hui c'est toujours le cas : je suis bonne à être manger par des centaines moustiques, ou qui sait, par d'autres bestioles peut-être ? Depuis j'ai bien compris qu'ils me bouffaient en me suçant le sang.
Étalant un peu de boue sur mes bras à découverts, je continue de marcher en faisant le moins de bruit possible. Sur cela aussi, on a plaisanté quand j'étais gamine : je me cachais dans les fourrés de cubes en plastique (partie réservée aux enfants, dans le fond de la salle) et bien qu'on ait mis toutes sortes d'objets qui faisaient du bruit quand on leur marchait dessus ou encore quand on les frôlaient, personne ne m'entendait arriver et je leur tombais dessus "tel un rapace chassant ses proies".

Soudain un bruit retentit. Aux aguets, je m'arrête. Ça vient de ma droite. Non, ça se déplace devant moi. Et puis plus rien. J'attends. Une minute. Cinq minutes. Dix minutes. C'est bon, je suis sûre qu'il est parti ; reprenant ma marche je me dirige vers l'Ouest : la Jungle.
À la frontière des marécages et de la forêt sauvage se trouve un petit lac. Une fois arrivée, j'examine l'eau : pas question d'y plonger la tête la première. Un jour, alors que je venais juste d'arriver au collège et que pour la première fois je découvrais le Lac, ils avaient mis des serpents de mer dans l'eau. Je venais de me faire bouffer par les moustiques et quand j'ai réalisé que la boue serait ma seule protection, il était trop tard : j'étais déjà rouge de piqures. Alors pour me soulager de ces démangeaisons et de la chaleur, j'ai plonger la tête dans l'eau, et j'ai senti une morsure au cou cinq secondes plus tard. Ça faisait un mal de chien, je suffoquais et alors que je voyais déjà ma fin proche, quelqu'un m'a fait ingurgiter un breuvage. J'ai dû fermer les yeux pendant dix bonnes minutes avant de pouvoir reprendre mon parcours sans l'ombre d'une douleur ; il n'y avait plus personne autour de moi.

À quelques pas de là est allongé un gros cailloux d'une dizaine de centimètres. Avant de l'empoigner, je le fais rouler. On n'est à l'abri de rien ici. Puis je l'envoie valser dans l'eau : mes soupçons se confirment, une douzaine de piranhas sautent hors de l'étang et font claquer leurs dents.
C'est nouveau ça. Avant c'était une grosse bête que je n'ai jamais réussi à identifié, en tout cas elle était assez grosse pour me manger entière. Ils font toujours en sorte que l'on ne soit pas trop amochés, comme cet inconnu qui m'a secouru de la piqure de serpent. Quoique je doute qu'elle soit réellement mortelle.

Rapidement, je commence à me laver. La boue se dissous dans l'eau déjà bien sombre, où les piranhas s'agitent contre la pierre.
Je me relève et entre dans la Jungle. Le sol est dure et ferme. Raison pour laquelle je ne comprends pas quand je marche sur quelque chose de mou qui me fait glisser à peine mon pied posé dessus.

Je suis vraiment au bord du sommeil, je le sens, je vais bientôt me perdre dans les ténèbres agréables aux quelles j'ai accès à chaque sieste.

Soudainement, un truc lourd et dur s'appuie sur mon tibia, et glisse, j'ai juste le temps d'ouvrir mes yeux, qui se détachent du décor d'une manière effrayante, et de rattraper la jolie fille qui me tombe dans les bras.

Et bien évidemment ,je ne peut pas résister à la vanne pourrie qui me titille le bout de la langue, j'ai juste le temps de le transformer en un:

-Oh, un ange tombé du ciel!

Pas étonné du tout, avec un ton qui allait beaucoup mieux avec la vanne perverse que je voulais lâcher au départ.
Je lui fais un grand sourire.

-Tu m'as fais mal, mon ange( BAM, nouveau surnom, fallait pas lui tomber dessus) T'aurais pus regarder ou t'allais.

Effectivement,mon tibia me lançait douloureusement.
Puis nous nous redressâmes en un geste, me décollant de mon arbre.
Je devais être flippant, couvert de boue et d'écorce, les jambes changées en racines.
Je sortis un mouchoir de ma pauvre combi barbouillée, m'essuyant le visage et les bras, j'étais toujours crasseux, mais c'était déjà mieux.

-Je me présente, Jack Holdsave, et tu as interrompu ma sieste!

Je lui tendis la main, en signe amical.

Une main, jaillit de nul part, me retient et je retombe plus doucement que je n'aurais dû sur les fesses. La poigne de celui qui m'a aidé est forte, je ne dois être que d'un poids de plume pour lui. Je m'apprête à le remercier , mais ses paroles ne me plaisent pas beaucoup. Un ange tombé du ciel. Mon ange. Ça a beau être un compliment, je ne veux pas rentrer dans le jeu du garçon qui me dit ça. J'ai beau avoir flirter avec de peu garçons, je décèle là une tentative de drague. Et pourtant, je sens mes joues s'empourprer. Je n'ai pas souhaiter pendant ne serait-ce qu'une seconde rougir et je l'ai rarement fait auparavant, mais à cet instant je ne peux pas m'en empêcher.
Je me tourne vers lui alors que nous nous relevons d'un même geste, à croire qu'il l'a fait exprès. Il est aussi sale que moi, comment peut-il voir un ange dans toute la boue que j'ai amassé sur ma peau ? Ses cheveux sont courts et je n'arrive pas à décerner leur couleur à cause de la saleté, mais il a surtout des yeux bleus qui me fixent avec une lueur étrange que je n'apprécie pas énormément. Il a aussi un truc sur la joue, une cicatrice, un tatouage - drôle de tatouage, ça ne ressemble pas du tout à un ornement - ou une blessure, je ne sais pas trop.

- Je me présente, Jack Holdsave, et tu as interrompu ma sieste !

Il me tend la main. Je la regarde sans bouger pendant un temps. Trop longtemps pour que ce soit positif pour lui. J'ai envie de la serrer, mais je me dis qu'il ne vaut mieux pas. Le nom qu'il m'a donné, sa gentille instantané, cette main tendue, c'est trop suspect pour être normal. Ça sent trop la drague pour être normal.

- Ravie de faire ta connaissance Jack, tu m'excuseras je n'ai pas que ça à faire. J'espère que tu dormiras bien !

Et je m'éloigne sans ajouter quoique ce soit, sans même un regard pour lui. Sa main reste seule suspendue en l'air. Je me sens comme attirée vers lui, mais je ne le veux pas. C'est étrange. C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas soutenu son regard, pour ne pas avoir de mal à m'en détacher. On ne se connait pas et je ne sais pas ce qu'il me veut. Et puis, il y a Léandre et nos cours particuliers, dont le dernier s'est fini si bizarrement que je ne veux pas laisser ça comme ça. Parce qu'il se passe quelque chose entre nous, je m'en suis bien rendue compte maintenant.

Moi qui étais partie pour avoir de nouvelles notes et de nouvelles remarques toujours meilleures de la part de mes professeurs, me voilà bien perturbée. J'en oublie où je voulais aller, avant de glisser sur la jambe de ce Jack, caché, fondu dans la nature. Il ne m'a pas fait peur. Il m'a juste surprise. Enfin, je veux dire que, c'est quand même bizarre la matière d'une jambe. Mou, glissant, instable. Mais la présence de Jack, en elle même, ne m'a pas surprise.
Je me gratte la nuque. Idiote. Tu étais partie pour l'Ouest, pour la Jungle. Tu y es entrée et voilà que tu en sors. Je fais demi-tour. Il faut que je passe devant le garçon, c'est inévitable si je ne veux pas faire de détour qui me prendrait du temps et de l'énergie. Je ne suis plus une gamine bon sang ! Je peux très bien faire face à quelqu'un qui me fait des avances. Jack ne me fait pas peur.

Il est toujours là, mais sa main est retombée contre son flanc. Bon, au moins il a compris. J'espère. Je continue ma route sans ralentir, ni accélérer, comme s'il n'était pas là. Qu'il me regarde, je n'en ai que faire. Cette envie de m'approcher de lui revient, alors que je n'en ai pas envie. C'est franchement bizarre ce truc. Il faudrait que je me renseigne, juste au cas où. On n'a pas commencé les test avec Léandre, alors ça ne peut pas provenir de là. ...Si ?
Juste avant de prendre un nouveau chemin vers la droite, soit le Nord-Ouest, je ne peux pas m'en empêcher et je tourne la tête dans sa direction. Il n'est plus là. Où est-il passé ? Oh et puis, je m'en fiche, du moment qu'il me laisse tranquille.

Quelque chose de lourd s'abat contre ma tempe. Je vacille sur la gauche, sonnée et il me faut plusieurs secondes avant de retrouver l'équilibre corporel comme visuel. Entre temps, mon agresseur est revenu, m'assenant un coup dans le ventre. Je souffle comme un bœuf.
Mon instinct me crie de me protéger contre cette chose, de m'enfuir s'il le faut, peu importe ce que c'est. Au lieu de ça, je relève la tête vers les provenance des coup - devant moi comme sur ma droite -, tout en me baissant pour esquiver une troisième attaque. Hn, heureusement que j'ai eu la prévoyance de m'accroupir. Le poing vole au-dessus de ma tête, sans rien toucher mis à part l'air.
Ce n'est pas un humain, qui essaie de m'atteindre et de me mettre au tapis. C'est un mannequin animé. Je comprends aussitôt ce que je dois faire. Me battre. Si je ne le fais pas, si je préfère m'enfuir en courant, lui montrer mon dos, faire comme si je ne pouvais pas lui en retourner une, je perdrais beaucoup d'honneur et il me poursuivra. J'obtiendrais une mauvaise note, ou une note moins bien que d'habitude. Je ne peux pas et je ne veux pas cela, parce que je suis capable de gagner contre ce pantin sans cerveau. Il me suffit de me servir du mien pour comprendre que j'ai un gros avantage sur lui.

Je m'écarte sur le côté juste avant qu'il ne revienne à la charge. Et je profite de son moment d'étonnement pour lui asséner un coup de pied dans le dos, qui le fait tomber par terre. Sur le ventre. Sans lui laisser une misérable seconde de répits, je le bourre de coups. D'abord avec le pied, pour ne pas risquer de me faire toucher au visage s'il se retourne brutalement. Ensuite avec les poings, après l'avoir mis sur le dos.

Il ne m'aura frappé qu'une fois, alors que je ne connaissais pas encore son existence.

.:

Elle m'a regardé, elle a regardé ma main...trop long temps pour moi malheureusement, maintenant, je pouvais me brosser pour qu'elle me la serre.
Bouh, la méchante, sérieusement, c'est elle qui m'avait marché dessus Non?
Elle ouvre la bouche et m'assène:

- Ravie de faire ta connaissance Jack, tu m'excuseras je n'ai pas que ça à faire. J'espère que tu dormiras bien !

Puis elle se casse.
Sympa la fille, la prochaine fois, j'y réfléchirait a deux fois avant de pas me plaindre quand on m'écrabouille le tibias, en plus, ça fait un mal de chien...

J'ai laissé mon bras tomber le long de mon corp et un sourire en coin s'est figé sur mes lèves, quel culot, cette fille la.
Alors pour m'amuser,j'ai laissé s'échapper plus de phéromones que d'habitude, en me demandant si elle allait revenir, ou si elle était définitivement insensible à mon pouvoir de séduction...

Elle revient oui...
Mais elle me passe sous le nez comme si je n’existait pas.
Intéressant, spéciale comme nana.
Je baille mais l'air malicieux peint sur mon visage ne change pas.

Elle veut changer de chemin lorsqu’un truc lui fond dessus et se met à la frapper, elle tombe mais se reprend rapidement pour foutre la raclée de sa "vie" au mannequin envoyé par le centre.
Je suis conscient qu'il y en a un autre derrière moi, et ça ne fait que confirmer mes soupçons.
Ils m'observent...

Je ne bouge pas, j’attends que la jeune femme en ait fini avec son agresseur ,puis avec un calme plat je me tourne vers le mannequin, ses faux yeux vibrent comme les ailes d'un oiseau. Je lui baille au nez, je tire une clope de ma poche je l'allume puis je tire un bon coup, lui renvoyant toute la fumée dans son visage gris métallisé.

Les cameras qui lui servent d’œil ne peuvent plus me voir et j'en profite pour me courber passer derrière puis lui écraser ma cigarette dans le creux du cou,là ou un y a un petit endroit, noir mou.
De la fumée s'échappe du pantin qui s’effondre comme si on l'avait assommé.
Il est crevé, je peut au moins remercier Guilia pour ces info précieuses qu'elle m'avait filé contre quelques câlins.

J'ai tourné la tête vers la jeune femme blonde et lui tire un faux sourire.
Elle halète doucement.
Normal quand on s'excite comme ça sur une poupée sans vie.
Je m'étire et rallume une nouvelle clope.
-Ça vas? Lui demandais-je ,l'air indifférent.
Autour de moi, une quantité industrielle de phéromones se dispersaient dans l'air, en général, pas besoins d'autant pour faire fondre une fille.
J'attendais sa réaction avec une pointe de curiosité dans les yeux.

-Il y a un truc super simple pour les butter ces trucs la. Ils nous enlèvent des points parce qu'on triche mais bon, c'est une façon comme une autre de s'en débarrasser.

Jack était là, à quelques mètres. Il s'allumait une cigarette et la fumait tranquillement, alors qu'un mannequin prêt à le frapper attendait juste derrière lui. Je ne bougeais pas, ni ne le prévins. Je voulais voir ce qu'il allait faire, maintenant. Il m'avait suivi, mais avait-il remarqué l'adversaire derrière lui ? Apparemment oui, puisqu'il se retourna et souffla la fumée de sa cigarette dans la figure de l'androïde. Celui-ci ne bougeait pas ; il aurait dû. En quelques secondes, il était à terre, en train de griller. Je ne savais pas ce que Jack lui avait fait, mais en tout cas, ça marchait.
Il se tourna vers moi et me sourit. Et le sentiment bizarre de tout à l'heure revint au galop. Était-ce sa présence qui me faisait ressentir ça ? Apparemment.

- Ça va ?

Il s'inquiétait ? Je ne répondis rien. Ça allait, j'avais juste un peu mal à la tempe ; j'aurais sûrement un bleu, mais rien de bien méchant. J'avais surtout ce désir anormal qui montait, montait.

- Il y a un truc super simple pour les butter ces trucs la. Ils nous enlèvent des points parce qu'on triche mais bon, c'est une façon comme une autre de s'en débarrasser.

Euh, pardon ? Essayait-il de me filer une technique pour tricher ? Je n'en voulais pas moi, de sa technique. Je voulais... euh... Je ne savais plus trop. Il me faisait un de ces effets, j'avais envie de m'approcher et de.. Non mais non, ce n'était pas moi ça.

- Je me bats à la loyale.

Je ne savais pas ce qu'il faisait pour que j'agisse comme ça, quoiqu'il en soit je m'avançais jusqu'à être à sa hauteur et approchai mes lèvres des siennes. Une vraie bataille se déroulait dans mon esprit ; d'un côté, je souhaitais faire ce que j'étais sur le point de faire. D'un autre, je voulais être partout sauf ici, avec ce jeune homme que je connaissais à peine. À quelques centimètres de moi, je pouvais sentir son souffle sur mon visage, et cette tentation brûlante qui me prenait. Je restais immobile, luttant contre ce désir. Au fond, je savais que je n'en avais pas vraiment envie.
Alors je glissai la main jusqu'à son poignet, le pris et serrai fort, fort, fort. Le plus fort possible alors que j'étais presque paralysée par autre chose.

- Je me bats à la loyale.

Jack éclata de rire.
-Tu ta bat à la loyale? Ça veut dire quoi, ça quand on se bat contre un robot sans âme ni sentiments ni famille, un pantin sans existence? On se bat à la loyale contre un être humain à qui on laisse sa chance de survivre.
Un pantin sadique on s'en débarrasse le plus rapidement possible pour avoir une chance de vivre.
Tu te fait de drôles d'illusions à propos du centre toi on dirait.

C'était peut être ça qui l’empêchait de venir à moi?
Qui sait?
Elle avait l'air fâchée, et indécise, elle était belle même sale.
Du coup, je n'ai pas pu m’empêcher de produire plus de phéromones .
Qui me mettait une bombe sous le nez sans qu'elle ne me prête attention? Sérieusement, il faut pas pousser là.
Ça commençait a devenir frustrant et ça m'énervait.J'avais même serré les poings.

J'ai froncé les sourcil et j'ai forcé , j'abusais un peu mais le fait qu'elle ne bouge pas m'énervais profondément.

Tout mon corp s'est contracté et quand je l'ai vu s'approcher de moi, je me suis détendu, elle était la, ses lèvres s'approchaient des miennes, rassurant, mon pouvoir fonctionnait toujours et ce n'était pas elle qui allait échapper à la règle.

Non mais pourquoi elle se prenait aussi?

J'étais conscient que mon corp était un peu en manque et que ma frustration créait un réaction qui faisait que je piquais une crise.
Intérieurement du moins.
Le genre de crise que quand on en sort, on s'auto traite de monstre.
Bhen j'étais dans cette crise là, j'avais un besoins impétueux de la soumettre.
J'avais cette réaction macho qui se m^le a celle du gosse qui a pas ce qui veut et fait un caprice.

Nos lèvres allaient se poser les unes contre les autres, j'y était presque.

Sa main attrappa mon bras et je pris ça pour de la passion brutale.
J'allais l'embrasser l'orsque je me suis senti tout faible et que j'ai senti les phéromones rentrer en moi pour se bloquer dans mon ventre et partir vers, ....son bras, je le sentait! Elle les aspirait, et mon pouvoir avec!

-LACHE MOI! j'ai hurlé, dans un élan de folie.

J'ai secoué mon bras jusqu'à envoyer la jeune femme contre la cime d'un arbre proche. Je n'ai pas tout de suite fait attention a elle, j'étais conscient que dans mon élan, j'aurai pu l’assommer ou pire la blesser.
Mais dans l'instant j'étais comme dingue, je me sentait faible, je tremblais, elle m'avait piqué une partie de mon don! Je savait qu'il suffirait que je fume un paquet de clope pour qu'il se développe a nouveau mais elle possédait une partie de mon don, je le savais, je le sentait!
Dans ma folie, ma chouette m'as rejoint et s'est blottie sur mon épaule, alors instinctivement, j'ai fait une fusion avec, pour qu'elle me prête un peu de son énergie.
Les grandes ailes ont poussé dans mon dos et on entouré mon corp pendant quelques minutes, quand je fus mieux, elles sont retournées dans mon dos et je me suis tourné, à nouveau calme vers La jeune femme inconnue.
Je ne savais pas ce qu'elle m'avait fait exactement, mais j'allais réclamer réparation.

Il ne comprenait pas, tant pis. Si je me battais « à la loyale », c'était pour avoir des points ; pour me servir de ce que j'avais appris et le mettre en pratique. À quoi bon sinon ? Les cours servaient pour les moments comme celui-ci. J'étais prise de court, avec son étrange pouvoir - parce que je savais maintenant que c'était son pouvoir qui me donnait envie de.. lui - et la seule chose que je pouvais faire dans ces cas-là, c'était user de mon propre don. Lorsque je sentis la force de son talent qui me traversait tout le corps et que l'envie de l'embrasser s'atténua, j'eus la confirmation qu'il était bien la cause de ce désir.
Mais Jack était réactif ; dès qu'il eut compris ce qu'il se passait ou du moins une partie, assez pour faire quelque chose, il m'envoya valser contre un arbre. Je lâchai prise et m'écrasai littéralement contre le tronc, sonnée par le choc. Ça ne m'était encore jamais arrivé ça ; ni cette tentation, ni cet échec. Je relevai légèrement les yeux vers lui, histoire de m'assurer qu'il ne m'attaquerait pas en retour. Il me tournait le dos, enveloppé dans.. des ailes. Fusion, pensai-je aussitôt. Malin, lui serais plus vite rétabli que moi. J'étais juste bonne à rester allongée sur un lit pour le restant de la journée, c'était à peine si j'arrivai à bouger. On avait tous les deux réagit pour se défendre, chacun sa manière. Quoiqu'il en soit, je ne pouvais pas compter sur Gerbay pour m'aider ; lui aussi voyait les étoiles.
Je vis du coin de l'oeil que les ailes avaient disparu et que Jack me faisait à présent face. S'il m'attaquait, j'étais mal ; bouger me demandait effort et douleurs.

- Chacun sa réaction fasse au pouvoir de l'autre, dis-je avec un petit rire sec.

J'espérai que ça le ferait patienter quelques minutes, le temps de me remettre de ce coup et de contrôler un minimum son pouvoir que je contenais en moi. Pour une durée limitée, certes, mais tout de même.