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 Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}

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Lewis Howling


Lewis Howling
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MessageSujet: Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}   Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} Icon_minitimeMar 22 Mai - 5:14


Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION?



The Saints Are Coming, The Saints Are Coming ♫
I say no matter how I tried , I realise there's no reply ♪

2h26 pm, la nuit ne fait que commencer pour moi. Adrénaline commence seulement a monter.
Le son de la rébellion commence seulement a se faire entendre. Je gratte mes corde avec ardeur et fougue, mes doigts volent sur le manche de ma guitare, et je chante, le plus fort que je le peux, dans l'espoir de toucher le cœur des lycéenne enragée qui se débatte devant moi. C'est le troisième concert de la semaine, et il y a toujours autant de monde. Je suis étonné que le centre ne soit toujours pas intervenu dans nos petites activité nocturne. Peut sont il curieux de savoir ce que cela va donner, ou alors, ils nous méprisent totalement. Je sens la sueur perler sur mon front, mes doigt commencent a s'engourdir, mais c'est cette sensation que tout musiciens rechercher. Je sens la musique, je suis la musique. Elle est a moi, je suis a elle. Aucun accord je ne rate, aucune pulsations ne m'échappe, je suis en transe. Je sens la batterie qui fait vibrer le sol, la basse qui fait vibrer l'air, ma voix qui résonne dans toute la scène et ma guitare qui envahit le cœur des étudiant. je chante plus fort, je joue plus fort, il me suivent, il savent ce qu'il doivent faire. La foule hurle devant nous, le concert fait un boucan qui pourrait réveiller tout les mort du cimetière. Puis soudain je la voie. Comme un flash. Rosaly. Je failli m’arrêter de jouer, mais elle avait déjà été absorbé par la foule hurlante. le souffle court, j'essayais pourtant de reprendre mon chant. C'était tout bonnement impossible. Je rêvais. Il faut que je cesse de penser a elle en permanence. Je ferme les yeux, continuant a chanter. la tête me tourne, les cri me semble loin. Je rouvre les yeux, personne ne semble avoir remarqué mon absence soudaine. Je reprend ma partition virtuelle. Et puis je l'a revois ce n'est pas Rosaly. Je ne sais pas qui c'est. mais mes doigt arrête de jouer, ma voix se tait contre mon gré. je suis paralysée. Tétanisé. Pétrifié. Tout ce que vous voulez, ça n'a pas d'importance. Je ne pouvais tout simplement plus bouger.

Petite fille rêveuse comme elle, au long cheveux noirs bouclée, comme elle. C'était son portrait craché, le moindre de ses trait était identique. C'était une véritable Rosaly miniature. Action, réaction. Quelque seconde après mon arrêt soudain, la foule se mit a protester vivement l'absence de musique. Rosaly miniature, fut pressée, bousculée, et se retrouva bien vite a terre. Je ne sais pourquoi, mon sang ne fit qu'un tour, j'enlevais ma guitare et fit un signe a la sécurité pour leur ordonner de me suivre. Haut dans le ciel, Lie croassai. J'aurais bien eu besoin de lui pour effrayer tout ces fans enragé, mais comme a son habitude, il préférait y faire a sa manière, inatteignable a des dizaine de mètre du sol. Je bondis de la scène, suivis par deux des mec très baraqué de la sécurité. J’atterris sur le sol, le choc traverse mon corps en un frisson et immédiatement la foule vint se presser contre moi. J’étouffe, je me débats, malgré la sécurité qui repousse les fans, je me sens submergée par une mère mouvante. Je l'ai perdu de vue.

"Gamine? T'es ou p'tain? je cri a plein poumon en essayant que ma voix dépasse du flot de hurlement hystérique qui submerge la place

Pas de réponse, du moins pas de réponse audible. Je repousse les filles folle, me fraye un chemin parmi the people, ignorant les protestation des uns et les bousculades des autres. Enfin, j'entraperçois Rosaly miniature.

Je la prend dans mes bras comme je le ferais avec un pitit chaton perdu, et lui passe ses petit bras autour de mon cou. Quelque chose me dit que cette petite fille va pleurer, et que ce serait fort regrettable. Suivant mon instinct donc, je commence a la bercer doucement. Le reste du groupe reprend la musique, mais sans chants, afin de m'accorder une distraction. Je sort de la mer mouvant, la petite dans les bras. Ses yeux commence a devenir humide, mais ça a l'ai r de se calmer au fur et a mesure que l'on s'éloigne du concert. Je l’emmène dans un petit café du centre-ville, que j'avais repéré quelque temps auparavant comme étant le seule a être ouvert après 2h du matin.
Je pousse la porte, le café est vide. C'est sur, vue l'heure. Le serveur semble étonné de me voir. Je demande une table, il nous emmène a une petite table près de la fenêtre, où je dépose la petite. Elle semble encore toute retournée de ce qu'il vient de se passer. Ce n'était pas très prudent de venir se pointer dans un concert grouillant de monde du haut de son petit mètre 30. Je m’assoies face a elle et la regarde longuement. elle lui ressemble, c'est troublant, mais je ne laisse rien paraitre. ce n'est pas la première que je compare a Rosaly, mais de loin la plus ressemblante.

Alors gamine, tu veux quoi? Calme toi, hein, c'est peut être super traumatisant de se faire marcher dessus, mais c'est fini, hein"

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Pan


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MessageSujet: Re: Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}   Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} Icon_minitimeMer 23 Mai - 7:17




Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} 381173Sanstitre1copier





Je sors. L’adrénaline que produit l’interdit augmente. Un délicieux sentiment d’évasion fait battre mon petit cœur. J’aime sortir. J’aime sortir la nuit. Baby, it’s dangerous.

***
J’ai besoin de prendre l’air je crois. J’en peux vraiment plus, de ces têtes. De ces profs. De ces scientifiques. De tous en fait. Je ne savais pas que l’adolescence commençait à 7 ans, c’est fou ça. J’ai pas envie de grandir. La nuit. C’est le meilleur moment dans les 24 heures qui composent une journée. De toute façon, je dois bien être une de rares petits primaires à pouvoir sortir quand la lumière se fait sombre. Les surveillants ont peur de moi. J’en profite. Largement.

Ça faisait déjà un moment que j’entendais parcourir une rumeur sur les bouches des étudiants, qui disait que la nuit, il se passait parfois des trucs bizarre. Des lycéennes gloussaient souvent en s’exclamant des « Oooh il est trop canon ce mec ! » ou des « Genre mais comment il chante trop bien quoi, j’étais trop en trannnse ! ». Un groupe, donc. À Intensive Training. Mais oui bien sur. S’il y avait quelconque distraction dans ce centre, ça ferait longtemps que l’activité n’existerait plus. En même temps, si on en parle, ce n’est pas pour rien. J’avais décidé, que j’irais le vérifier pas moi-même. Si quelqu’un avait réussi à s’incruster dans le centre ainsi, il avait tout mon mérite que je pouvais lui donner. La vie serait, sure, plus rose, de vivre dans le centre sans ces cours qui servent à rien. Nan mais, ils croient quoi les grosses têtes ? Qu’on va leur faire leur gueguerre ? Moi, non, jamais. Si je devrais sortir, ce serait pour aller retrouver ma mère. Ici, dans ce centre de malheur, je suis seule. Alors non, je n’ai rien qui me retient ici. Do partira avec moi, et Intensive Training ne sera qu’un mauvais souvenir. Je pourrais grandir normalement, dans une école normale, avec des gens et des enseignants normaux.Et je serais avec ma mère. Je ressemblerais à elle quand je serais grande, j’aurais autant de succès qu’elle, je ne suis pas assez innocente pour ne pas avoir compris son jeu de séduction permanant avec les hommes. Je ferais des voyages comme elle. Parce que, dans ce centre, est-ce que c’est possible de voyager ? Non, mis à part dans cet amas d’illusions interminables. La porte du centre ? Certains l’ont déjà vue apparemment, moi, non. Nos ailes, ils nous les ont tranchés alors que nous étions des oisillons, et ils ont brulés les plaies avec leurs drogues, pour que jamais elles ne repoussent. Non, nous sommes tous des êtres amputés de liberté, de normalité. Si j’étais un oiseau, je volerais loin, loin, très loin de ce centre. Je les envie tellement. . . My day will come.

La nuit est tombée il y a déjà quelques heures. Non, je n’ai pas dormi, pas envie. Je mets beaucoup temps à m’endormir, voir que parfois, je ne dors tout simplement pas. C’est pas bien, pour une « petite fille de mon âge », comme diraient certaines personnes, mais à la limite, c’est pas grave, je rattrape mes heures de sommeil perdues dans la journée, pendant les cours, que je sois présente en classe ou non. Alors, cette soirée là était tout à fait banale à mes yeux. La journée, était ennuyante, rien de bien beau à cogiter avant de dormir, mais j’étais tellement excitée que j’avais abandonné tout espoir. M’étant mise en pyjama, pour faire bien aux yeux des surveillants qui passaient un coup d’œil rapide pour voir si tous les enfants étaient bien couchés, je m’habille d’une robe noire toute simple. Ah ben oui, ce serait balo que certains gosses fuguent pendant la nuit. . . Alors, je ferme doucement la porte de cette chambre de malheur, et file tel un courant d’air dans les couloirs, Do sur les talons. Je dévale les escaliers, je me sens bientôt arriver à la fin du dédale. Et je sors. L’adrénaline que produit l’interdit augmente. Un délicieux sentiment d’évasion fait battre mon petit cœur. J’aime sortir. J’aime sortir la nuit. Baby, it’s dangerous.
Le doux et chaud parfum d’une nuit d’été m’envahit. J’aime tellement les beaux jours. Alors, j’avance, vers le centre du centre, et un son étouffé se fait entendre de plus en plus, de plus en plus fort. De la musique, une batterie fait battre l’air environnant, ça pulse de partout. Je me demande bien ce que foutent les surveillants, les gardes et autres bidules qui ne servent à rien. Enfin, tant mieux pour eux. Pour nous. Je vois se dessiner une foule au loin, des filles, des lycéennes principalement. Okey, des groupies si vous préférez. L’excitation augmente davantage et je cours voir ce qu’il se passe. On n’avait pas menti, donc. Les rumeurs étaient donc réelles. Un groupe, un vrai, faisait le spectacle de la nuit devant mes yeux. Étant de petite taille, je me faufile entre les lycéennes enragées qui hurlent les paroles de la chanson, même si elles ne savent pas ce que ça veut dire, ou même ce qu’elles chantent. Pour être plus juste, elles braillent, et ça tue les tympans. Elles, pas la musique. La musique, elle ne fait qu’amplifier mon bonheur d’être ici. Avant, je jouais du piano, c’était bien différent, mais plus accès sur mes compétences et mon environnement, mais j’aimais ce genre là, qu'ils jouaient eux, vraiment, je ne sais pourquoi. Un jour ma mère m’a demandé si je ne voulais pas jouer de la guitare. Nous nous étions renseignées, mais ce n’était pas possible pour moi. Je n’ai pas cherché à comprendre. J’arrive presque devant la scène, c’est impossible d’aller plus loin. Les filles sautent en rythme avec la musique, moi je saute pour voir qui la joue. J’aime voir d’où proviennent les choses. Et là, j’ai surtout envie de voir qui est « le rebelle » qui brave les règles d’I.T. Pour lui dire merci. Je vois le chanteur, au premier abord, tout à fait banal. Enfin presque, ça se voit qui il est, et ce qu’il fait. Avec ses cheveux noirs corbeau et ses yeux noirs de crayon. Le crayon, c’est les filles qui en mettent d’abord, pas les garçons, na. Si j’y porte plus d’attention, il me paraît même presque familier, enfin, une impression de déjà vu. La télévision, peut-être. Je croise son regard maquillé et pendant quelques secondes, la musique s’arrête, je ne sais pourquoi. Les lycéennes tarées s’en rendent compte, et se bousculent pour voir ce qu’il se passe. Et qui paye l’absence de la musique ? Moi, bien sur. La foule m’emporte, et je me fais marcher dessus. Noir. Je ne vois rien d’autre que du noir. Et des pieds certes, les talons, c’est moins confortable pour se faire marcher dessus. Je crie, personne ne m’entends, c’est seulement un son étouffé parmi les protestations du public. Féminin. Et ça m’énerve, d’encore, et encore, passer inaperçu. J’ai envie de pleurer, ils vont en baver. Un max. Je ne veux pas finir là, sous des chaussures dans le noir, à un concert, c’est une fin. . . Hum, presque humoristique. Ce qui est nettement moins drôle pour celui qui la passe. J’ai crié, j’ai appelé au secours, personne n’y a fait attention. Ils vont payer. Mais, contre toute attente, je me fais ramasser du sol, de ses pavés froids. Merci à toi de faire attention à moi. Mon sauveur me prend dans ses bras et, surprise, je reconnais le chanteur qu’il y avait sur la scène quelques instants plus tôt. Alors, si j’ai bien compris, c’est un rebelle gentleman. Merci monsieur Crayonsouslesyeux. Comprenant le « traumatisme » que vient de subir, il me berce, comme on le ferait avec un bébé. Je suis un bébé aux yeux des gens. Mais dans cette situation, ce n’était pas péjoratif je crois. On prenait soin de moi. Ça faisait longtemps depuis Maman. Merci. J’ai un sourire invisible, intérieur en tout cas. Et, « mon sauveur », m’emmène loin de « mes agresseurs ». Dans un lieu plus calme, apparemment. Je reconnais la ville immense avec ses diverses boutiques et ses rues plus sombres. On se dirige dans ses rues plus sombres. Aurais-je peur ? Non, je ne crois pas, on vient de me sauver la mise, et j’ai largement de quoi me défendre. Il pousse la porte d’un petit bistrot, je suis toujours dans ses bras. Il sent la fumée, et une espèce d’odeur d’adrénaline, je ne savais pas que ça existait, mais c’est envoutant. Il me dépose sur une chaise, et s’assoit à celle d’en face, et m’observe. Je sanglote toujours, j’ai bien failli y passer. Et les autres aussi.

« Alors gamine, tu veux quoi? Calme toi, hein, c'est peut être super traumatisant de se faire marcher dessus, mais c'est fini, hein. »

La même voix de quand il chante, un beau timbre, j’aime bien. Je sais que c’est fini, il faut que j’arrête moi aussi. J’esquisse un petit sourire, les yeux baissés. Ce que je veux ? Euh, rien spécialement. On n’a pas faim ou soif quand il est presque 3 heures du matin. Enfin pas moi. Lui peut-être bien que si après tout. Je relève la tête, et l’observe. Ses yeux d’un noir profond me troublent. Le maquillage en fait. C’est bizarre. En plus c’est tout étalé, ce n’est pas non plus hyper esthétique, des filles trouvent ça mignon, mais c’est bizarre quand même. Je me penche vers lui, et lui demande, intriguée de ma voix chantante ;

« Pourquoi tu mets du crayon ? C’est tout noir maintenant, tu vas tout salir. »


Je n’ai pas put m’en empêcher, mais je suis faite comme ça. Je n’ai pas la langue dans ma poche, je suis hyper-active, avec des pouvoirs étranges, et c’est tout, me demandez pas d’être quelqu’un d’autre. Bande de gros nazes de scientifiques. Il paraît étonné, et je fais une de mes moues habituelle, qui fait craquer les grands, comme m’a dit ma maman. C’est amusant de voir les adultes déconcertés. Lui il n’a pas l’air vraiment d’un adulte, avec ses cheveux en pétard. Mais c’est marrant. Je commence seulement à m’amuser.









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Lewis Howling


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MessageSujet: Re: Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}   Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} Icon_minitimeSam 9 Juin - 4:52

Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} 55944734813460191641017

Little Girl, Little Girl Why are you crying? Inside your restless soul, your heart is dying. ♫

Time grabs you by the wrist, directs you where to go.
So make the best of this test, and don't ask why.
It's not a question, but a lesson learned in time.

Petite fille rêveuse, qu’y a-t-il ? Tu ne semble pas rassurée, tu semble troublée. Serais-je un monstre ? Te ferais-je peur ? Je ne crois pas, je n’en ai pas l’impression en tout cas. Sinon, pourquoi me poserais-tu cette question aussi insouciante ? Je te regarde, te découvre. Je ne connais pas, du moins je ne crois pas, pourtant tu me semble si familière. C’est étrange et troublant mais ce n’est pourtant pas désagréable. J’ai enfin l’impression de ne plus être seul. C’est quelque chose d’indescriptible, comme si j’étais enfin à la maison, pour la première fois de mon existence.

On dit qu’un père serait retrouver sa fille les yeux fermés. J’ai toujours trouvé ça idiot. C’était l’un des nombreux trucs auxquels croyaient les bonnes femmes pour se sortir de leurs idées noires dans la misère de nos petites villes américaines. Un truc idiot quoi. SI mon père avait pu me reconnaitre les yeux fermés, je l’aurais surement connu avant de me faire vendre . . . par mon autre père.

Le serveur s’approche de nous, ne sachant pas ce qui ferait plaisir a ma jeune invitée, je lui commande une grenadine, et moi une bière. Pas question d’entamer la nuit avec une boisson forte, j’ai encore quelques heures à tenir. Une bière, c’est très bien, et ce n’est pas très cher. Je roule pas sr l’or vous savez. Un boulot à mi-temps, c’est très juste pour se payer une chambre d’hôtel et de la bouffe, et mes concerts ne me rapporte pas beaucoup, juste de quoi assouplir un peu mes fins de mois. Mais on n’est pas là pour étudier ma situation financière. Ce n’est pas vraiment passionnant, c’est même ridiculement inintéressant. Comment ça mon crayon est tout étalé ? Elle est esthéticienne ou quoi ? Pourtant je souris. Même si elle est insolente et imprudente je lui souris, comme on sourirait . . . à une fille. Un sourire sincère et doux. Paternel. Je porte le goulot de ma bouteille de bière, et avale quelque gorgée du liquide alcoolisée qui coule dans ma gorge, me procurant une sensation de fraicheur et me faisant légèrement tourner la tête.

« Qu’est ce qu’il a mon crayon, chérie ? » je fais d’une voix faussement sévère.


Tandis qu’elle continuait a détaillé mon « crayon tout étalé » je cherchais dans les poches de ma vestes de quoi payer ma bière ainsi que la grenadine a laquelle elle n’avait pas touché. Sortant une poignée de petite monnaie qui vint atterrir sur la table, je trouvai aussi mon crayon noir, mal taillé certes, mais toujours aussi efficace. Je le pris des doigts et plongea mon regard malicieux dans les petit yeux noir de la fillette qui le contemplait avec curiosité. Sans qu’elle ne vis rien venir, je traçais de la pointe du crayon gras une petite étoile sur le bout du nez de la gamine. Surprise, elle se recula vivement tandis que j’éclatais d’un rire incontrôlable, qui me rappela vivement ce fou rire que j’avais eu juste avant mon. . . « expérience » avec Rosaly.

« C’est toi qui va t’en mettre partout, puce » fit-je entre deux éclats de rire.






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Pan


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MessageSujet: Re: Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}   Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} Icon_minitimeVen 15 Juin - 22:32




Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} 211853grenadine





J’ai un sourire, cette question innocente n’a aucun rapport avec toute la situation. J’aimerais bien savoir quelle va être sa réponse. Il semble amusé presque, mais ne me dit rien. Il semble plongé dans ses pensées, j’attends, la tête penchée sur le côté. Je n’aime pas attendre. J’ai toujours besoin d’être en action, de faire quelque chose, je suis impatiente, et j’assume. Le truc, c’est que je crois que je vais en avoir besoin, de la patience. Un serveur arrive, et subitement, comme si la présence de l’homme fatigué l’avait aidé, il se redresse. Une bière. . . Nanmého, faut faire gaffe, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. . . Bon, ce n’est pas non plus le truc qui va bien le défoncer, mais bon. On peut toujours faire attention, les gens bourrés sont la plupart du temps incontrôlables. Surtout ceux qui ne tiennent pas les boissons fortes. Comme nous sommes les seuls dans le bar, le service ne se fait pas attendre, et déjà nous pouvons boire. Je n’ai pas soif, pas encore, du moins, contrairement au chanteur qui boit déjà quelques gorgées.

« Qu’est ce qu’il a mon crayon chérie ? » demande t’il, l’air sérieux.

Ben t’en a partout sous les yeux. Le crayon, c’est pour les filles. En général. Dès fois, on s’amusait à nous en mettre avec maman. Les traits qu’elle me mettait sous les yeux étaient sûrs, bien tracés, contrairement aux miens incertains. Oui, nous aimions nous maquiller, nous habiller, faire les filles à défiler devant la glace. Le résultat devant le miroir finissait toujours par un fou rire. J’aimerais tant la revoir. . . Je me sens, seule, trop. Et ça nuit considérablement à mes nerfs, les professeurs pourront affirmer. Toujours mes yeux impassibles dans les siens malicieux, je l’observe. Nan, ça va pas du tout ce crayon, y’en a trop. Serait-ce pour recouvrir des cernes ? A moins que ce soit juste pour le style. Sûrement. Trop concentrée dans cette réflexion d’esthétique, je ne vois pas venir le coup. Je recule d’un coup sec et me frotte le nez. J’ai les doigts tout noirs. Nan mais ! Ce n’est pas de ma faute si monsieur a mal prit ma réflexion, et qu’il ne sait pas se mettre du crayon convenablement. . . Pff, susceptible. C’est juste pour toi que je dis ça moi, hein. Enfin, si nous devons détailler tout ce qui est convenable dans ce centre ou non, on n’aurait jamais fini. Il part dans un fou rire. Je fais une moue boudeuse, celle qui charme les gens, les bras croisés. J’aime me faire supplier pour qu’on me dise d’arrêter de faire la tête, c’est juste amusant. A la limite, lui il s’en fiche, il se marre. Yeah super.

« C’est toi qui va t’en mettre partout, puce. »

Oui en effet, si ce n’est pas déjà fait d’ailleurs. Je me force à soupirer. C’est malin, comment je vais enlever ça maintenant ? C’est ridicule, c’est sur le nez. Nan nan nan, impossible de sortir avec ça maintenant. Il semble se rendre compte, enfin, que moi je ne rigole pas. Yes, j’ai réussit. Je sais, c’est pas bien, mais c’est tellement un plaisir de se faire demander. Ignorant toute réponse possible, je commence à tripoter la paille de la grenadine qu’il m’a commandé, puis, aspire un peu du liquide sucré. J’ai un petit sourire. Celle là, au moins, de boisson, ne doit pas être faite pour me modifier. Alors, replongeant dans ses yeux du même noir que les miens, je lui demande, paille toujours à la bouche :

« Le crayon c’est pour les filles. Tu es une fille ? Nan nan nan, je ne crois pas. C’est quoi ton nom, hein ? Moi c’est Pan. »









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MessageSujet: Re: Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥}   Can you heard the sound of the guitar? Can you heard the sound of REBELLION? {PV: Choutie ♥} Icon_minitimeJeu 29 Nov - 6:52

Can you heard
the sound of
rebellion?
Lewis & Pan

Gloria ♪ Viva la Gloria ♫



Hey gloria
Are you standing close to the edge?
Look at to the setting sun Brink of your vision.

Say your prayers and light a fire
Where going to start a war
Your slogan's a gun for hire
It's what we waited for

Un sourire tender vint étouffer mon fou rire, et je penchai a mon tour la tête sur le coté pour suivre son regard, à la manière d’un enfant, a sa manière d’enfant. Sans détourner mes yeux, je portai une nouvelle fois le goulot frais de la bouteille à ma bouche. Et nous voilà de nouveau engager dans une bataille du regard, comme le ferait deux enfants, aucun ne voulant céder a l’autre le plaisir de remporter. Don’t. . . blink.

Soudain, sa pauvre petite paupière se ferma furtivement, espérant peut être que je ne l’a remarque pas. Mais je voyais tout. J’ai toujours tout vu. Même les marque de coup sur le corps de ma pauvres mère, qu’elle tentait en vain de cacher, les rares fois ou je rentrais chez moi, autrefois. Sans avouer sa défaite, elle cligna rapidement ses petites paupières blanches et renchérit sur une nouvelle remarque à propos de mon look. Oh my god, elle m’en veut personnellement ou quoi ? Lâche l’affaire gamine, tu fais pas le poids. Ces remarques, je les ai toute entendues.

Je passe une main sur mon visage pale, et pousse un soupir agacée tout en me remettant contre le dossier de ma chaise. Oui, ça fait beaucoup de chose en même temps. Mais vous allez pas vous y mettre, vous aussi, a me faire des remarques. Je fais ce que je veux de toute manière. Une main grattant frénétiquement la table, l’autre supportant mon crane alourdie par la fatigue, je continuai à la dévisager, faisant attendre a ma réponse. Comme si j’allais sortir un truc super-cool ; genre. Après un long silence, je me décidai enfin a lâcher :

« Tu t’ennuis vraiment non ? Pour me faire chier a ce point. Qu’est ce que tu t’en fous que je me mette du crayon ou pas ? Lâche l’affaire gamine, j’admets jamais que j’ai tort pour la simple et bonne cause que j’ai toujours raison. »

Arg. La bonne vielle phrase de vieux. On dirait un papy qui assure son savoir à sa petite fille. Tellement ringard que j’en grince moi-même des dents. Rejetant ma chevelure noire corbeau sur le coté, je me redressai a nouveau a l’entente de son nom. Pan. Tient ça me disait quelque chose ça, Pan . . .

7 ans plus tôt

« Tu sais quoi ? » fit Rosaly de sa voix chantante.
« Non mais je sens que je ne vais pas tarder à le savoir »
répondit une voix caverneuse que l’on venait de tirer d’un profond sommeil.

La jeune fille se redressa et s’assit en étreignant ses genoux, l’air pensive.

« Si un jour j’ai une gamine, j’aimerais bien l’appeler Pan. »

Le jeune homme tressaillit, soudain pris d’une angoisse fulgurante qui lui déchira le ventre. Woh woh woh, elle déraillait ou quoi ? N’étant pas sur d’avoir saisi le sous-entendu, il ne fit comme si de rien n’était et se redressa a son tour.

« Pan ? »
« Ouais. »
« Pan comme. . . »


Il fit un pistolet de ses doigt et fis semblant de tiré vers le ciel avant de se laisser tomber de nouveau sur le moelleux du martelât de la chambre d’hôtel qu’ils occupaient. Elle eut un petit rire amusée et lui tapa sur la tête, lui arrachant un grognement.

« Mais non idiot ! Pan. . . comme Peter Pan ! »

Je secouai la tête pour chasser se souvenir. C’est douloureux, ce genre de souvenir vous savez. Surtout quand on sait qu’on a planté la fille en question le lendemain. Contre son gré, of course. Contre son gré. . . Qu’est ce que j’aurais fait de toute manière sinon ? S’ils n’étaient pas venus ? Franchement, je n’en sais rien. Je me serais surement barré, comme avec toutes les autres. Ça n’aurait pas changé grand-chose, au fond. Je suis toujours le gamin lâche que j’ai toujours été. . . J’ai peur quand les choses deviennent sérieuses, alors je fuis. J’ai fui. Toute ma vie j’ai fui. Reprenant mon air sur de moi, je lui répondis enfin :

« Genre tu connais pas mon nom, on l’hurle partout en ce moment, j’suis pas une gamine exploitée moi ! J’suis un rebelle tu sais !»

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Pan


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« Tu t’ennuie vraiment non ? Pour me faire chier a ce point. Qu’est ce que tu t’en fous que je me mette du crayon ou pas ? Lâche l’affaire gamine, j’admets jamais que j’ai tort pour la simple et bonne cause que j’ai toujours raison. »

J'éclate de rire, et fourre ma tête dans mes mains pendant que lui serre la machoire. Ah, je suis désolée, mais je l'entends tellement souvent cette phrase ! Pas par des adultes, oh non, mais par des élèves. "J'ai toujours raison". En général quelqu'un d'autre se charge de remettre la personne à sa place mais je me contentais, cette fois, de sourire. J'suis désolée si je t'embette, mais c'est drôle. Ca fait du bien de rire tu sais, on en a pas trop l'occasion tu sais avec tous ces gens derrière notre dos. Nous sommes leurs pantins, nous, les petits soumis. Mais on a pas la force de les combattre, pas encore. Ca viendra je pense, mais on sait pas comment. On a un peu peur tu sais. On a besoin d'un leader et on se dit "trop petits". Pour l'instant, moi, j'essaie. . . De me "remettre". De me remettre de ma séparation avec Maman. Quand j'irais mieux, on verra, alors.
Pour l'instant, je t'observe. Tu sembles plongé dans tes pensées, les sourcils un peu froncés. Toujours la tête nonchalament posée sur une main, un sourire au coin des lèvres, que certains peuvent prendre comme exaspérant, ou bien juste attendrissant. Je t'observe, encore et encore, essayant d'imaginer à quoi tu peux bien penser. . . J'en ai aucune idée, franchement. Tu secoues la tête, me regarde l'oeil un peu surpris avant de déclarer haut et fort d'un ton très sur :
« Genre tu connais pas mon nom, on l’hurle partout en ce moment, j’suis pas une gamine exploitée moi ! J’suis un rebelle tu sais !»

"Ben non je connais pas ton prénom", criais-je du tac au tac en lui donnant une petite tape sur la tête.

C'est quand même pas compliqué de juste dire son prénom, roh. Chais pas moi, pourquoi pas euh... Jean-Jacques ? Tu aurais pu dire, "Ouais salut poulette, moi c'est Jean-Jacques"... Bon c'est un peu bizarre mais quand même ! Je connais toujours pas le nom de mon "sauveur". . . Il dit qu'on l'hurle partout en ce moment mais moi, j'ai rien entendu. J'aurais aimé entendre les autres le crier. Au moins je pourrais savoir à qui je m'adresse.
Maintenant, lorsque je repense à ce qu'il vient de dire, j'ai un léger pincement au coeur. "Une gamine exploitée". On m'a pas trop donné le choix en même temps. Tu te dis rebelle, c'est quoi exactement ? Ca consiste en quoi ? Parce que dit comme ça, ça a pas l'air très impressionnant tu sais. Explique moi.

"Et moi aussi je peux être une rebelle ?", lui dis-je, un sourire tendre au lèvres, à la manière que l'on demande pour jouer un jeu.

Car oui, tout cela n'est qu'un jeu je crois. En tout cas pour les scientifiques, je ne suis pas tout à fait sûre qu'eux même prennent ça au sérieux. Serait-ce une des conséquences de la folie ? Parce que, sérieusement, prendre des enfants à leurs familles c'est limite de la torture pour eux. Pour nous. Alors, si il y a quelconque solution, pour que je puisse sortir de cette cage immense, je la veux. Toi, là, Jean-Jacques ou non, aide moi.







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